Read Ebook: Les fantômes étude cruelle by Flor O Squarr Ch Charles
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Ebook has 1216 lines and 60275 words, and 25 pages
C'?tait une petite femme tr?s correcte.
F?licien ?tait heureux maintenant. De cette enfant qu'il croyait sa fille selon le sang, il comptait faire sa fille selon l'esprit. Il s'attachait au fr?le petit ?tre avec cet amour qu'il e?t si volontiers vou? ? Henriette si celle-ci eut ?t? capable de le m?riter ou seulement de le comprendre. Il adorait l'enfant, s'en occupait sans cesse, r?vait pour elle fortune et bonheur.
Int?rieurement je m'amusais de cette erreur d'un grand caract?re. Qu'on vienne apr?s cela me parler de la voix du sang, des entrailles de p?re, de tout ce qu'invent?rent les po?tes pour diviniser la plus humble, la plus animale des fonctions humaines! Piti?, grande piti? que tout cela! L'enfant ?tait de moi, je n'en doutais pas; et cependant ? ma certitude ne se m?lait aucune ?motion. Peut-?tre ?tait-ce parce qu'il ne m'?tait point permis d'en laisser voir. Montrer de la tendresse ? l'enfant de F?licien e?t ?t? d'un manque de tact d?plorable, d'un d?faut de go?t scandaleux. Or, l'?motion ne vaut rien par elle-m?me, mais seulement en raison de son expression. En outre, comme j'ai eu d?j? occasion de le dire, je ne suis gu?re impressionnable. J'estime que l'?go?sme est de droit naturel et social. La sensibilit? est une monnaie qui n'a pas cours dans le monde; la d?penser, c'est se ruiner sans enrichir personne.
Je m'habituais ? penser que rien ne viendrait troubler cette existence honteuse mais confortable. Nous ?tions en droit, Henriette et moi, de compter sur une longue s?curit? et, au cas o? nous viendrions ? nous d?go?ter l'un de l'autre, sur l'impunit? ?ternelle.
Pouvions-nous pr?voir qu'une circonstance futile, absurde, un rien, d?ciderait notre perte?
Si les choses ont mal tourn?, ce n'est pas ma faute. Tout au plus aurais-je ? me reprocher de m'?tre abstenu une fois dans ma vie enti?re de lire les journaux du soir. Mais les ?motions de la journ?e rendent cet oubli pardonnable, au moins elles l'expliquent.
On va pouvoir en juger.
Ce fut pour nous un jour de f?te, bien que nous fussions tous pr?par?s ? cet ?v?nement. Depuis plusieurs semaines les journaux l'annon?aient, et F?licien en avait ?t? officiellement avis? par un de ses coll?gues de l'Acad?mie fran?aise, ? cette ?poque ministre, pr?sident du conseil. Depuis longtemps, d'ailleurs, cette haute r?compense ?tait due ? notre ami, qui l'e?t obtenue beaucoup plus t?t s'il ne se f?t fait accuser de froideur ? l'?gard du nouveau r?gime.
F?licien accueillit sa promotion avec une feinte indiff?rence. Il affectait constamment le d?dain des vanit?s humaines, mais je l'ai toujours soup?onn? de n'y pas rester insensible. Le soir de cet heureux jour, je d?nai chez lui en petit comit?, avec Henriette et le jeune secr?taire de F?licien.
D?s avant le dessert, le secr?taire obtint la permission de se retirer. Aussit?t je conseillai ? mon ami de se rendre au palais de l'Elys?e pour y porter, selon l'usage, ses remerciements au Mar?chal. J'ajoutai qu'il y avait bal ce soir-l? ? la pr?sidence et que, par cons?quent, sa d?marche serait toute naturelle. Il h?sitait, pr?textant une fatigue, le besoin de prendre du repos, le d?sir de ne point sortir; mais j'insistai tant qu'il se d?cida.
Il s'habilla et partit. Je restai seul avec Henriette.
Mais je n'avais pas lu les journaux du soir. De l? tous nos d?sagr?ments.
Or, le matin m?me, une des petites filles de S. M. la reine Victoria venait d'?tre enlev?e ? l'affection du peuple anglais, ? la suite d'une courte et douloureuse maladie. Aussit?t, dans Londres et dans toutes les villes des trois royaumes unis, tous les magasins avaient ?t? ferm?s. L'Angleterre prenait le deuil. Et, par une coutume d'ailleurs absurde, les gouvernements des deux mondes, aussit?t avis?s par le t?l?graphe, s'?taient empress?s de renoncer ? toutes les joies d'ici-bas. En cons?quence, le bal offert ce soir-l? ? l'?lite de la soci?t? parisienne par le pr?sident de la R?publique ?tait ajourn?, selon l'?tiquette.
A l'Elys?e, F?licien fut re?u par un officier d'ordonnance de M. le g?n?ral Borel, lequel lui expliqua que sa promotion dans la L?gion d'honneur n'avait pas emp?ch? la jeune princesse anglaise de succomber et que, dans cette circonstance, le Mar?chal-Pr?sident avait d? renvoyer ? huitaine les cavaliers seuls et les polkas d?j? command?s ? Desgranges et ? son orchestre. Il pr?senta ses f?licitations au nouveau dignitaire et le reconduisit avec force salutations jusqu'au seuil de la salle des Aides de Camp. F?licien, ennuy? de sa course inutile, s'empressa de rentrer.
A ce moment, je venais de c?der aux infernales coquetteries de ma complice. Ne devions-nous pas compter sur deux bonnes heures au moins de solitude? Quand nous nous aper??mes du retour de F?licien, il ?tait trop tard; nous l'entendions traverser la salle ? manger, puis le salon. La porte s'ouvrit et il nous apparut sur le seuil, surpris en pleine stupeur.
Ma position ?tait p?rilleuse autant que ridicule. F?licien poss?dait tous les avantages. D'abord il ?tait correctement v?tu, habit noir, cravate blanche, sa plaque neuve au c?t? droit ? demi cach?e sous le revers de l'habit, deux ordres au cou, une brochette de croix ? la boutonni?re, des gants blancs. Moi, j'?tais en chemise, assis au bord du lit, les jambes nues pendantes, me disposant ? me rhabiller.
Ridicule, ridicule situation!
Je l'avoue, j'eus peur.
Le visage de F?licien avait ?t? envahi brusquement par une p?leur mortelle. Rien en lui ne remua. Il resta l? fixe, glac?, hagard, tenant b?tement son bougeoir allum?, ce dont j'aurais probablement ri sans la solennit? du cas. Il nous couvrit d'un regard terrible, ses yeux dilat?s par la stup?faction et la col?re allant de moi ? ma complice qui avait pris le parti de s'?vanouir. Cela dura peu de temps, une seconde, un si?cle. J'attendais immobile, ind?cis, mais me disant qu'en somme cette position ne s'?terniserait pas.
De la main gauche, F?licien saisit une chaise appuy?e au mur, pr?s de la porte. Bien certainement, cette chaise allait devenir une arme redoutable; il l'?l?verait sur ma t?te, marcherait sur moi, m'ouvrirait le cr?ne d'un seul coup. Mais non. F?licien se laissa tomber sur cette chaise et fondit en larmes. Je le vois encore assis, pleurant, son bougeoir ? la main.
Ce n'?tait pas le moment de perdre du temps. Rapidement, sans cesser de surveiller F?licien, dont aucun mouvement ne m'?chappait, je repris mes v?tements un ? un et j'y rentrai. Jamais peut-?tre je ne me suis habill? si vite. Apr?s quelques secondes, je me trouvais au centre de la chambre ? coucher, chapeau sur la t?te, canne ? la main.
L'autre sanglotait toujours.
Ridicule, ridicule situation!
P?rilleuse aussi.
Pour sortir, il me fallait passer pr?s, tout pr?s de F?licien, si pr?s qu'il serait peut-?tre impossible que mon pardessus ne fr?l?t pas son genou. Je n'h?sitai pas, bien que persuad? qu'il allait, cette fois, se jeter sur moi, chercher ? m'?trangler, engager la lutte, une lutte sauvage ? coups de poing, ? coups de pied, ? coups de dents, une bataille de cochers ou d'escarpes.
Je passai, non sans saluer correctement, car, dans les pires circonstances, je reste homme du monde. Il ne bougea point. Je traversai le salon, la salle ? manger, l'antichambre. L?, j'attendis un instant, la main sur le bouton de la porte de sortie. F?licien pleurait toujours et, par les portes laiss?es ouvertes derri?re moi, j'apercevais encore la lueur de son bougeoir. Pourquoi me suis-je arr?t? dans l'antichambre? Pourquoi ai-je attendu? Qu'est-ce que j'attendais? Jamais je n'ai pu me l'expliquer. Enfin, je compris la parfaite inutilit? de ma pr?sence. J'ouvris la derni?re porte, que j'eus bien soin de refermer derri?re moi, et je me trouvai sur l'escalier.
Une minute apr?s, j'arpentais rapidement le boulevard Malesherbes. Le dernier tramway venait de partir. Et pas de fiacres!
C'?tait la soir?e aux emb?tements.
Ma premi?re impression fut toute de soulagement. J'?tais enchant?--enchant?--d'?tre sorti de la bagarre sans horions, et c'est alors, alors seulement, que je songeai ? Henriette. Dans quelle situation allait-elle se trouver? Quels p?rils lui faudrait-il affronter? Quelles difficult?s devrait-elle vaincre?
Fatale omission! Il avait fallu l'?moi joyeux caus? par le nouveau succ?s de mon ami pour occasionner cet oubli, chez moi, l'homme le plus rang?, le plus routinier de la terre!
Que devenait Henriette? F?licien ne semblait point dispos? d'assouvir sur elle une rage homicide. Ou peut-?tre attendait-il mon d?part pour ?clater. Non. J'avais encore plein l'oreille de l'?cho de ses sanglots lointains, des g?missements b?tes, des pleurs d'enfant, d'idiot.
C'est ?gal, pas tr?s cr?ne, l'ami F?licien. Un autre se serait mont?, aurait vu rouge, parl? de tout tuer, ameut? les domestiques, la maison. Tout de m?me, je pouvais compter sur une affaire pour le lendemain; l'affaire de rigueur avec une cause pu?rile qui ne donnerait le change ? personne, un duel s?rieux pour un pr?texte futile en apparence. Bien que d?nu?e de scandale, l'aventure devait aboutir. F?licien n'oserait point laisser les choses en l'?tat, empocher son camouflet, sous peine de passer ? mes yeux pour le dernier des propres-?-peu.
Je regagnai mon logis ? pied, perdu dans un monde de r?flexions d?plaisantes. Au fond, j'aurais pr?f?r? que tout cela n'arriv?t point.
Se laisser prendre ainsi, ?tait-ce assez b?te?
Quelle le?on pour l'avenir!
C'?tait la premi?re fois que j'avais c?d? imprudemment. D'ordinaire, je me tenais sur mes gardes, malgr? les provocations d'Henriette, toujours audacieuse jusqu'? la folie. Les femmes sont toutes la m?me, jamais la peur ne leur est un frein. Henriette montrait souvent des t?m?rit?s effrayantes, me serrant la main sous la table, cherchant rapidement mes l?vres entre deux portes, ? un pas du salon rempli de visiteurs. Sur mes observations, elle se scandalisait de la poltronnerie des hommes et protestait de la bravoure des femmes. Aucun moyen de lui faire entendre raison. Je c?dais toujours, finalement, brusquement pouss? hors de ma prudence par un amour-propre ? mes yeux chevaleresque.
Maudit point d'honneur qui m'avait fait faiblir encore ce soir-l?! Henriette, dont je croyais conna?tre toutes les ressources de coquetterie, m'avait surpris par des s?ductions inattendues. Dans quel but et ? quel propos? Elle avait pass? deux heures chez moi et je pensais bien que nous n'aurions plus rien ? nous dire. En exhortant F?licien ? se rendre au bal de l'Elys?e, j'?tais de bonne foi; je lui donnais bien innocemment, dans une intention parfaitement d?sint?ress?e, un excellent conseil. Je n'avais pas la moindre arri?re-pens?e--parole d'honneur! A quel pernicieux et funeste d?sir avait donc c?d? Henriette? Je ne saurais le dire en toute certitude, mais je crois comprendre qu'elle fut impatiente de tromper effectivement un grand-officier de la L?gion d'honneur. Cette explication semblera absurde, saugrenue ? beaucoup d'hommes pratiques; ce m'est une raison de plus de l'admettre comme unique et v?ritable.
Pauvre F?licien! J'aurais donn? gros pour que cette aventure accabl?t plut?t un autre de mes amis, un de ceux que je rencontrais avec indiff?rence et par ?chapp?es. Outre que je prenais une large part ? son chagrin, je ne perdais pas de vue que cet incident--f?cheux ? tous ?gards--allait bouleverser compl?tement mon existence.
O? irais-je maintenant le soir fumer ma pipe et boire une tasse de th??
Comme j'avais d?pass? le boulevard ext?rieur et que je me trouvais entre l'h?tel du peintre Edouard D?taille et celui de Mlle Louise Valtesse, il me vint une id?e plus sombre.
Certes, je pouvais compter sur un duel avec F?licien, mais, en y r?fl?chissant bien, un autre danger me mena?ait contre lequel je devais rester compl?tement d?sarm?. Henriette viendrait peut-?tre me trouver, chass?e, honteuse, sans trousseau, sans un sou, et me proposerait de prendre la fuite avec elle, de partir pour l'Italie, pour l'?gypte ou pour l'Am?rique, pour un pays quelconque entrevu parmi ses r?veries bourgeoises. Que faire en ce cas? R?pondre par un refus serait indigne d'un galant homme. Obtemp?rer devenait toute une affaire, un exil, un d?m?nagement. Et je calculais par la pens?e les tracas, les fatigues, les d?penses d'une vie, errante d'abord, compliqu?e ? tout moment par la crainte d'une rencontre, par le besoin de se cacher, d'aller de ville en ville, d'h?tel en h?tel, pour nous abattre enfin dans une petite commune perdue, un trou, ? l'abri des excursions des touristes et assez ?loign?e d'une ligne de chemin de fer!...
J'avais cependant organis? sagement ma vie, ?cart? les amiti?s inutiles, les ma?tresses encombrantes, les occupations graves. La belle avance! si, proche la quarantaine, je devais me trouver arrach? ? mes habitudes et me voir une femme sur les bras!
Un crampon! Ni plus ni moins. L'expression est vive, mais je n'en sais point qui rende mieux la chose.
A peine cette pens?e eut-elle pris place en ma cervelle qu'elle en chassa impitoyablement toutes les autres. La question Henriette qui, dans le d?but de la crise, m'apparaissait comme une quantit? n?gligeable, devint la question importante, la question capitale. Le reste, F?licien, la sc?ne du soir, ma vie troubl?e, l'obligation de chercher un autre m?nage pour ma tasse de th? le soir, mon duel certain, les cons?quences m?mes de ce duel, tout cela me parut secondaire. La femme me faisait peur beaucoup plus que le mari, et j'aurais voulu pouvoir quitter Paris en toute h?te, par le premier train du matin, pour ?chapper--m?me ? l'aide d'un moyen douteux--? la visite ?mouvante qu'Henriette me pr?parait sans doute pour le coup de neuf heures. Mais il n'y avait rien ? y faire. Je me r?signai. Du reste--soit dit sans vanit?--je n'ai jamais d?clin? aucune responsabilit?. Le vin ?tant tir?, il fallait le boire. Tant pis pour moi.
Tr?s pr?occup?, je tardai ? m'endormir. Il ?tait pr?s de trois heures du matin quand je me sentis gagner par le sommeil.
Mon valet de chambre vint me r?veiller ? dix heures, selon l'habitude. Au r?veil, mon appr?ciation des faits de la veille, restait la m?me quant au fond. Dans la forme, je la trouvai plus froide et plus raisonnable. Peut-?tre que F?licien avait r?fl?chi de son c?t? et qu'il ne m'enverrait pas de t?moins, par crainte du scandale et de la malignit? du monde. Apr?s tout, il ne pouvait agir comme le premier mari venu, ayant une situation ? garder. Il tiendrait sans doute ? ne pas ?bruiter son sinistre. Enfin, c'?tait ? voir.
Quant ? Henriette, elle aurait peut-?tre l'id?e de se retirer dans sa famille. Aux heures d'affliction, quel plus s?r refuge que le sein d'une m?re? Quel milieu plus favorable au repentir que le foyer paternel? Au besoin d'ailleurs--et si elle ne comprenait pas d'elle-m?me la n?cessit? d'agir ainsi--mon devoir d'honn?te homme m'imposerait de l'?clairer, de lui indiquer la voie ? suivre. Convenait-il que je profitasse de son ?garement pour la perdre ? mon profit? Pouvais-je abuser des circonstances pour accepter le sacrifice de sa r?putation, de sa vie tout enti?re?
Non, je ne le pouvais pas. Non, je ne le devais pas. C'est affaire aux esprits timor?s, aux consciences molles, de c?der ? la premi?re approche de l'entra?nement, de s'abandonner aux tentations. Les caract?res s?rieux r?sistent d'abord, reprennent possession de leurs ressources individuelles, puis mesurent, calculent, p?sent le pour et le contre, examinent le bon et le mauvais c?t? des choses. Si Henriette s'abandonnait, je la retiendrais au bord du pr?cipice et je lui en montrerais la profondeur. Il ne faudrait pas de longs raisonnements pour lui faire entendre qu'? tout bien consid?rer notre aventure ?tait banale, ordinaire, et ne justifierait aucunement des mesures extr?mes.
Un m?nage rompu, la grande nouveaut?! Un foyer ruin?, ?tait-ce bien original? ?tions-nous les premiers dans cette situation? Non, certes non. Les femmes s?par?es ne se comptent plus et toutes ont retrouv?, apr?s quelques semaines ?coul?es--le d?lai d'un deuil de cour--un centre de relations, des salons indulgents, des amis fid?les et m?me au respect d'assez bon aloi. Quant aux maris ?prouv?s, depuis longtemps on n'en tient plus la statistique. Il faudrait p?lir sur les chiffres.
Parbleu! rien n'?tait perdu si l'on prenait la chose au s?rieux, si l'on se gardait des coups de t?te. Bien d?cid?ment--le duel avec F?licien ayant lieu ou non--Henriette se tirerait d'affaire selon la raison, selon la sagesse.
Et j'arrivais enfin ? comprendre que, des trois int?ress?s, j'?tais, moi, le seul s?rieusement l?s?, le seul irr?vocablement priv? de quelque chose, le seul profond?ment atteint. En effet, non seulement je ne retournerais pas chez F?licien, mais il me faudrait encore prendre soin de l'?viter, soit cesser de fr?quenter certains salons o? il se produisait. Obligation stupide, en v?rit?, puisque ce n'?tait pas moi que l'?v?nement rendait ridicule.
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