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Read Ebook: The Leading Facts of English History by Montgomery D H David Henry

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Ebook has 2271 lines and 193269 words, and 46 pages

Retournons en arri?re... L'enfant court comme un fou dans le grand jardin vert Encore tout mouill? de l'averse d'hier; L'enfant court, son ?me est ravie. --C'est donc toi que je regarde, ce soir, Toi seul qui m'apparais avec tes grands yeux noirs Avides de jouir, D?j? tout ?blouis par les feux de la vie, Toi dont le souvenir Me fait envie? --Petit gar?on, tu connaissais l'ennui De la chambre ferm?e Ou des livres; qu'est-il pr?s de celui Des trop longues ann?es! En souriant, je vois Ces travaux qui te semblaient d'un tel poids, Tes chagrins, tes r?ves, tes joies... Ainsi je comprendrai peut-?tre, toi que j'aime, Comment je suis devenu moi-m?me Quand, jadis, j'ai ?t? toi.

VISIONS D'HIVER

Faisant craquer la neige dure du chemin, Deux enfants, la main dans la main, Tout grelottants, puis une mendiante Maigre, couverte de sa mante En lambeaux... Dans l'air p?le, un corbeau.

SENTEUR D?PR?CI?E

Lorsqu'on a respir? l'hyacinthe et la rose, Le parfum d'une courtisane est peu de chose.

BAL CHAMP?TRE

Sous les tilleuls, j'entends bruire des guitares. H?tons-nous d'accourir... Et voici que le son D'une fl?te a pass?. La f?te se pr?pare; L'herbe est tendre, la lune est bien ronde,--dansons.

SOIR

Le cr?puscule est achev?; je marche sous L'ombrage poussi?reux des bosquets de bambous, En ?coutant, seuls bruits de la nuit ind?cise, Les soupirs d'une brise, le cri des hiboux Et les aveux dits ? mi-voix de Cydalise.

A UNE DANSEUSE

Quelle image choisir quand vous entrez en sc?ne? Etes-vous tourbillon, serpent, sylphe ou sir?ne?

HOMMAGE

Je te v?n?re, toi, qui, la nuit, vas semer Des r?ves dans l'esprit d'un maigre chat p?m?, Toi qui jettes des diamants dans les goutti?res Et le mensonge au fond de certains yeux aim?s, Divine entremetteuse! ? lune emp?ri?re!

D?SIR SAUGRENU

Quand tu me dis que tu veux ?tre singe, Dans la grande for?t, Pour danser sous la lune au fade teint de linge, Pour t'?battre tout pr?s Du ciel sombre, Pour compter les ?toiles en nombre Excessif, , Pour manger librement mille choses Exquises: des fruits verts, des fruits pourris, des roses Et de petits oiseaux savoureux, Pour go?ter le plaisir d'?tre deux, Avec ta ch?re guenon qui se balance A bout de bras, Sur les rameaux qui plient... Ami, quand tu me dis cela, serait-ce pas Que tu veux fuir jusqu'au tr?pas Cette autre guenon qu'est la vie?

BRUITS DU SOIR

Ce sont d'abord des comm?rages De paysannes; les manants R?p?tent ce qu'en leur village Les femmes content; maintenant, Quelques enfants se cherchent noise, J'entends des cris et des jurons; Plus tard, en des luttes courtoises, Les grenouilles disputeront, Mais, quand la nuit sera bien close, Silence... et le parfum des roses.

PREMI?RE ?PITAPHE PLAISANTE

Ci-g?t le redout? capitan Spezzafer Qui savait, d'un seul geste, embrocher de son fer Les aunes de boudin et la coquecigrue. Quand il marchait, son pas tenait toute la rue, Sa plume de bonnet piquait les astres d'or... Or il vient de mourir... il est tout ? fait mort.

SERMENTS DOUTEUX

Charmante enfant, vous m'assurez Que vous ?tes encore intacte D'un air beaucoup trop d?lur? Pour que je signe le grand pacte.

XXX

IMITATION

Le perroquet redit les phrases En durcissant un peu leur son; Avec une pointe d'emphase, Vous parlez de m?me fa?on.

CHANSON GUERRI?RE

Pour se pr?parer ? la lutte Contre le m?chant ?pervier, L'oiseau de mes songes turlute Sous le ciel morne de janvier.

POUR LES MORTS

On ne saurait donner de trop belles louanges A ceux que l'on aime et qui vivent, Mais, quand ils ont chang? de rive, Le mensonge pieux, par une ruse ?trange, Fait qu'on ne les reconna?t plus. --Si vous l'avez beaucoup aim?, tr?s bien connu, Beaucoup pleur?, ne modelez pas dans la cire Ce cher visage disparu; Quand vous voudrez le voir sourire, Conservez-le tel qu'il fut. --Les morts vont vite, a-t-on dit... Ceux-l? seuls que l'on a d?truits En faisant d'eux Des dieux. Les autres restent des amis, Non point morts, ? peine assoupis. Regardez-les dormir, Dessinez de leurs traits des images pr?cises, Car seul un souvenir Juste les ?ternise.

OPINIONS JUSTIFI?ES

La carpe estimera les parfums de l'?t?, Le sourd discutera de gammes et d'arp?ges, Le n?gre donnera son avis sur la neige... Vous, ma ch?re, vous parlerez de puret?.

SCRUPULE

D?s maintenant, je me demande, avec d?pit, Si ce livre valait la peine d'?tre ?crit...

SUJETS DIVERS

Notons encor deux vers dans le go?t japonais, Pour fixer le reflet d'un rayon qui rena?t, Deux autres, de courbe ?vasive, pour d?crire La spirale volubile de votre rire, Celui-ci qui suivra les cyprins du bassin, Ce dernier pour humer les roses de vos seins.

DOUBLE AMOUR

Laure me donne du plaisir Par ses jeux d?licats, par ses chaudes ?treintes, Mais Paulette, poudr?e et peinte, Sans avoir l'air de rien, sait me faire souffrir. Paulette a tout mon coeur et toutes ses blessures Et toute sa rancoeur, mais Laure tient encor Mon pauvre corps D'une main s?re.

REFLET DANGEREUX

Le colima?on noir humecte D'un sillon de bave suspecte Ce laurier vert. Pi?ge d'insecte... Splendeur abjecte... Fourmi! pour querir ton repas, Sois prudente, ne te hasarde Pas Sur ce sentier brillant; prends garde.

SOURIRE

Votre sourire est bien ? vous, Je ne l'ai jamais vu chez personne; Un peu railth of the Alps .

In undertaking the war he had three objects in view: First, he wished to crush the power of those restless hordes that threatened the safety of the Roman Republic. Next, he sought military fame in the hope that it would make him supreme ruler of that Republic. Lastly, he wanted money to maintain his army and to bribe the party leaders of Rome to help him carry out his political plans. To this end he compelled every tribe which he conquered to pay him tribute in cash or slaves.

In three years Caesar had subjugated the enemy in a succession of victories, and a great part of Europe lay helpless at his feet. Late in the summer of 55 B.C. he reached Boulogne on the coast of Gaul. Standing there, he could see the gleaming chalk cliffs of Britain, so vividly described in Shakespeare's "King Lear."

Shakespeare's "King Lear," Act IV, scene vi.

While encamped on the shore he "resolved," he says, "to pass over into Britain, having had trustworthy information that in all his wars with the Gauls the enemies of the Roman commonwealth had constantly received help from thence."

Embarking with a force of between eight and ten thousand men in eighty small vessels, Caesar crossed the Channel and landed not far from Dover, where he overcame the Britons , who made a desperate resistance. After a stay of a few weeks, during which he did not leave the coast, he returned to Gaul.

Caesar probably sailed about the 25th of August, 55 B.C. His force consisted of two legions, the 7th and 10th. A legion varied at different times from 3000 foot and 200 horse soldiers to 6000 foot and 400 horse.

The next year , a little earlier in the season, Caesar made a second invasion with a much larger force, and penetrated the country a short distance north of the Thames. Before the September gales set in, he reembarked for the Continent, never to return.

The total results of his two expeditions were a number of natives carried as hostages to Rome, a long train of captives destined to be sold in the slave markets, and some promises of tribute which the Britons never fulfilled. Tacitus, the Roman historian, says Caesar "did not conquer Britain; he only showed it to the Romans."

For nearly a hundred years the Romans made no further attempt on Britain, but in 43 A.D. the Emperor Claudius invaded the island. After nine years' fighting, he overcame Caractacus, the leader of the Britons, and carried him in chains to Rome. The brave chief refused to beg for life or liberty. "Can it be possible," said he, as he was led through the streets, "that men who live in such places as these envy us our wretched hovels!" "It was the dignity of the man, even in ruins," says the Roman historian, "which saved him." The Emperor, struck with his bearing and his speech, ordered him to be set free.

Meanwhile the armies of the Empire had established a strong colony at Colchester in the southeast of Britain. There they built a temple and set up the statue of the Emperor Claudius, which the soldiers worshiped, both as a protecting god and as the representative of the Roman Empire.

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