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Read Ebook: A Rudimentary Treatise on Clocks Watches and Bells by Grimthorpe Edmund Beckett Baron

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Ebook has 323 lines and 8386 words, and 7 pages

LE MESSAGER

Nullement. Elle est fra?che comme la ros?e.

PH?NA

Ah! Et le prince Ph?bor? Il doit ?tre vaillant comme au premier jour!

LE MESSAGER

Nullement. C'est lui qui est p?le et las; son regard a ?t? un peu triste, mais sa bouche m'a souri.

PH?NA

Sa bouche doit ?tre am?re. Les fruits verts sont amers... Enfin, tu l'as vu et il va revenir. Maintenant, r?p?te-moi ses paroles, les paroles de salutation qu'il m'adresse.

LE MESSAGER

Il n'a rien dit.

PH?NA

Ah!

LE MESSAGER

Il m'a souri, et voil? tout. Mais Ph?nissa m'a dit: <>

PH?NA

LE MESSAGER

Ils seront ici avant le coucher du soleil.

Les sir?nes Etaient trois reines, Chacune a choisi son roi.

Les sir?nes Etaient trois reines, Choisis ta reine, ? messager!

Les sir?nes Etaient trois reines, Choisis ta reine, ? messager!

Les sir?nes Etaient trois reines, O messager, sois notre roi!

PH?NA

Prince Ph?bor sois mon roi! Sois toujours mon roi, comme jadis! Jadis! Quelques semaines ont fait du glorieux pass? un jadis... Non, je suis bien seule et nul n'a pu m'entendre, nul que lui, peut-?tre, ? travers les champs, les vergers et les pr?s, ? travers les arbres, ? travers les rochers, ? travers tout l'obstacle que j'?rigeai moi-m?me entre nous deux,--l'autre, elle, Ph?nissa, ma fille! Si son oreille, pendant qu'il approche, se tend vers mes paroles; si sa bouche est am?re d'avoir m?ch? le fruit vert; si son coeur est las d'un amour trop l?ger; s'il n'a pas os? envoyer ? cette main qui tremble d'amour et du souvenir des anciennes caresses le baiser du retour, le r?ve de l'absent, le signe qui exorcise la largeur des espaces et la lenteur des heures, si ses yeux ont la gaiet? un peu triste des yeux qui d?sirent leur vraie lumi?re et qui la craignent; si sa bouche tant am?re a souri tout de m?me,--oui, peut-?tre qu'il a entendu mon cri, le prince Ph?bor!

PH?NA

LE PAUVRE

Il s'?loignait. Il s'arr?te, se retourne, fixe un instant les yeux sur Ph?na, puis s'en va, agitant son b?ton et fredonnant:

Quand les rats mang?rent la louve, La lune fut couleur de sang, Couleur de sang, Et les crapauds dansaient en rond. Dansaient en rond, Quand les rats mang?rent la louve, La louve!

PH?NA

Les voil?! Les voil?!

PH?NA

Se pr?cipite ? la rencontre de Ph?bor, lui saisit la main qu'elle baise avec passion.

Te voil? donc, ? Ph?bor! Je d?faille de joie. Tu es seul? Tu es donc seul?

PH?BOR

Il descend de cheval et s'agenouille pour porter ? ses l?vres le bas de la robe de Ph?na. Puis tous deux montent les degr?s du perron.

Je n'ai pas perdu votre fille en route, Madame. Je l'aime trop pour cela. Tenez, la voici.

PH?NISSA

Je l'ai trouv? pr?s des cuisines, m?re, et les chiens aboyaient apr?s lui. Alors je l'ai fait boire et je lui ai donn? de quoi vivre un jour. Quelle b?n?diction pour mon retour! Je suis contente. As-tu assez? Tiens, voil? de l'argent, tiens!... Ah! je n'ai plus rien, tu reviendras. Tu seras mon pauvre, ? moi, ? moi toute seule, et tous tes fr?res sont mes fr?res.

PH?NA

Elle aime donc toujours les pauvres?

PH?BOR

Oui, elle aime les pauvres.

PH?NA

Eh bien, elle est ta femme?

PH?BOR

Le r?le d'un mari n'est pas celui d'un gardien de la virginit?.

PH?NA

Elle est ta femme et tu l'aimes?

PH?BOR

Me l'as-tu donn?e pour l'aimer ou pour la ha?r?

PH?NA

Pourquoi donne-t-on un joujou ? un enfant?

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