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Read Ebook: Derniers essais de littérature et d'esthétique: août 1887-1890 by Wilde Oscar Savine Albert Translator

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Ebook has 1713 lines and 61898 words, and 35 pages

Michel a le monde contre lui et il triomphe; Raoul a le monde de son c?t? et il succombe.

C'est un r?cit plein de mouvement et de vie, et la psychologie des personnages se manifeste par l'action, non par l'analyse, par des faits, non par la description.

Bien qu'elle remplisse trois forts volumes, cette histoire ne nous fatigue pas.

Elle a de la v?rit?, de la passion, de la force, et on ne saurait demander mieux ? la fiction.

Le capitaine Egerton s'?prend de Miss Adela Thorndyke, un faible ?cho de quelqu'une des h?ro?nes de Miss Broughton, mais il ne veut point l'?pouser parce qu'il l'a vue causer avec un jeune homme, qui habite dans le voisinage, et qui est un de ses plus anciens amis.

Nous disons, ? regret, que Miss Thorndyke reste enti?rement fid?le au capitaine Egerton et va jusqu'? refuser, ? cause de lui, d'?pouser le recteur de la paroisse, qui est un baronnet du cru, et un lord en chair et en os.

Il y a l? du caquet de five o'clock tea ? n'en plus finir et bon nombre de personnages ennuyeux.

Par Sophie Veitch.

Ce n'est point un simple chaos de conversation, mais une forte histoire de la vie r?elle, et qui placera, sans aucun doute, Miss Veitch ? un rang ?minent parmi les romanciers modernes.

James Hepburn est le ministre de l'?glise Libre de Mossgiel et dirige une congr?gation d'agr?ables p?cheurs et de graves hypocrites.

Deux personnes l'int?ressent, Lady Ellinor Farquharson et un beau jeune vagabond nomm? Robert Blackwood.

Ce qu'il fait pour sauver Lady Ellinor de la honte et de la ruine a pour r?sultat qu'on l'accuse d'?tre son amant.

Son intimit? avec Robert Blackwood le fait soup?onner du meurtre d'une jeune fille commis dans sa maison.

Une r?union des Anciens et des dignitaires de l'?glise est convoqu?e pour d?lib?rer sur la d?mission du ministre, et l?, au grand ?tonnement de tous, appara?t Robert Blackwood, qui avoue le crime dont Hepburn est accus?.

Tout le r?cit est d'une puissance extraordinaire, et il n'y est point fait un abus extravagant du dialecte ?cossais, ce qui est fort commode pour le lecteur.

C'est l'histoire d'une belle jeune fille, qui a beaucoup d'amoureux et les perd, et d'une fille laide, qui n'a qu'un amoureux et le garde.

C'est un r?cit assez embrouill?, et qui contient beaucoup de sc?nes d'amour.

Deux Biographies de Keats.

<>.

Que cet aphorisme soit vrai ou non, c'est certainement l'impression que donnent les deux derni?res biographies qui ont paru sur Keats lui-m?me.

On ne saurait dire que M. Colvin ou M. William Rossetti nous fassent mieux aimer ou mieux comprendre Keats.

Dans l'un et l'autre de ces livres, il y a beaucoup de choses qui sont comme <> et dans celui de M. Rossetti, il ne manque pas de ces choses qui ont <>.

De nos jours, cela est, jusqu'? un certain point, in?vitable.

On est toujours tenu de payer l'amende, quand on a regard? par des trous de serrure. Or, trou de serrure et escalier de service jouent un r?le essentiel dans la m?thode des biographes modernes.

Toutefois, il n'est que juste de reconna?tre, tout d'abord, que M. Colvin s'est acquitt? de sa besogne beaucoup mieux que M. Rossetti.

Ainsi le r?cit de la vie de Keats adolescent, tel que le donne M. Colvin, est tr?s agr?able. De m?me l'esquisse du cercle des amis de Keats. Leigh Hunt et Haydon, notamment, sont admirablement dessin?s.

?? et l? sont introduits de vulgaires d?tails de famille, sans beaucoup d'?gard pour les proportions.

Les pan?gyriques posthumes d'amis d?vou?s n'ont r?ellement pas grande valeur pour nous aider ? appr?cier exactement le vrai caract?re de Keats, quoique en semble croire M. Colvin.

Nous sommes convaincu que lorsque Bailey ?crivait ? Lord Houghton que deux traits essentiels, le sens commun et la bienveillance, distinguaient Keats, le digne archidiacre avait les meilleures intentions du monde, mais nous pr?f?rons le v?ritable Keats, avec son emportement capricieux et volontaire, ses humeurs fantasques et sa belle l?g?ret?.

Ce qui fait une partie du charme de Keats comme homme, c'est qu'il ?tait d?licieusement incomplet.

Apr?s tout, si M. Colvin ne nous a point donn? un portrait bien ressemblant de Keats, il nous a certainement racont? sa vie dans un livre agr?able et d'une lecture facile.

Il n'?crit peut-?tre pas avec l'aisance et la gr?ce d'un homme de lettres, mais il n'est jamais pr?tentieux et n'est pas souvent p?dant.

Le livre de M. Rossetti est absolument rat?. Et, pour commencer, M. Rossetti commet la grave erreur de s?parer l'homme de l'artiste.

Les faits de la vie de Keats ne sont int?ressants qu'? la condition de les montrer dans leur rapport avec son activit? cr?atrice.

D?s qu'ils sont isol?s, ils perdent tout int?r?t ou m?me deviennent p?nibles.

M. Rossetti se plaint de ce que les d?buts de la vie de Keats soient d?pourvus d'incidents, de ce que la derni?re p?riode soit d?courageante, mais la faute est imputable au biographe et non au sujet.

A n'en pas douter, tout, ou presque tout ce que nous rapporte M. Rossetti, est vrai, mais il ne fait preuve ni de tact dans le choix des faits, ni de sympathie dans sa mani?re de les traiter.

Lorsque M. Rossetti parle de l'homme, il oublie le po?te, et lorsqu'il juge le po?te, il montre qu'il ne comprend point l'homme.

Il commence par dire que <> dans la pi?ce est <>, assertion compl?tement fausse, car sur les huit stances qui composent la pi?ce, il n'y en a que trois qui contiennent des allusions mythologiques, et sur ce nombre, il n'en est aucune qui soit forc?e ou ?loign?e.

Puis, lorsqu'il cite la seconde strophe:

Oh! une lamp?e de vin, qui aura ?t? Pendant un long si?cle dans la terre profond?ment fouill?e, et qui aurait un parfum de Flore, de la danse sur le gazon de la campagne, et de la chanson proven?ale, et de la ga?t? brunie au soleil,

Insigne des membres de la Soci?t? de Temp?rance qui se sont engag?s ? ne boire que de l'eau.

<> lui para?t ? la fois <>.

L'expression <> est triviale, quoique pittoresque; l'image <> est <>.

Et de cette superbe explosion de passion:

Tu n'es point n? pour la mort, immortel oiseau, Ni pour que des g?n?rations affam?es te foulent aux pieds. La voix que j'entendis au cours de cette nuit fut entendue aux temps pass?e par l'empereur, par le paysan.

M. Rossetti nous dit que cette invocation est un sol?cisme palpable, ou palpaple de logique, <>.

Les autres pi?ces ne sortent pas moins malmen?es des mains de M. Rossetti.

Portez vos plaintes vers elle, toutes, syllabes de g?missement, sortez des profondeurs de la gorge de la triste Melpom?ne Sortez en ordre tragique de la lyre de bronze Et faites vibrer en un myst?re les cordes.

Cela lui para?t <>.

La Bacchante indienne du quatri?me livre d'Endymion est qualifi?e de <>.

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