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Read Ebook: Um conto portuguez: episodio da guerra civil: a Maria da Fonte by Mascarenhas Miguel J T

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Ebook has 779 lines and 62009 words, and 16 pages

<> Lady Horneby venait d'entr'ouvrir une porte; la femme de chambre, en train de renouveler les dentelles d'un corsage, levait instinctivement la t?te. <>, et lady Horneby passait dans la chambre de sa fille.

Toute l'?lectricit? allum?e de la pi?ce, le lustre du milieu comme les cand?labres de la chemin?e et les ampoules de la t?te du lit y incendiaient une tenture jaune p?le ? fleurs d'argent, style Liberty. Un paravent de soie japonaise, des tables en laqu? vert tige et, dans un grand vase de Gallet d'un bleu de fum?e, une ?norme gerbe de chrysanth?mes blancs, des chrysanth?mes aux p?tales aigus et recourb?s comme des griffes, ?l?gantisaient la banalit? de cette chambre d'h?tel. Sur les meubles, des cartons entr'ouverts, des fichus de linon et des volants de dentelles attestaient la pr?sence d'une cr?ature de luxe et de fragilit?. Une violente odeur de cr?osote flottait par toute la pi?ce, domin?e par un parfum de Chypre m?l? de v?tiver; enfin, derni?re note f?minine, au dossier d'un fauteuil s'?talait une jaquette de loutre et, sur le marbre d'un gu?ridon, une paire de gants de Su?de et un gros bouquet de violettes de Parme voisinaient. Dans la chemin?e dansait la flamme claire d'un feu de bois. Lady Horneby ?tait entr?e sur la pointe du pied.

Une longue forme blanche ?tendue sur une chaise longue esquissait un vague mouvement; un peignoir de soie molle se soulevait ? demi, un bras nu d?rangeait une ?cume de lainages blancs, et une voix un peu alt?r?e, comme bris?e par places, mais d?licieusement enfantine, une voix c?line, imp?rieuse et lass?e o? il y avait un peu de curiosit? et beaucoup d'ennui. <> et miss Ellen Horneby s'?tant tout ? fait assise: <>

Lady Horneby s'?tait assise aupr?s de sa fille, elle avait pris entre ses doigts une petite main fr?le et en t?tait la moiteur, puis, enveloppant d'un geste tendre la taille souple de l'enfant, l'attirait brusquement contre elle. Ellen tendait ? sa m?re son front un peu humide sous l'envol?e des cheveux dor?s et fixait sur elle un regard interrogateur.

<>

Une moue alourdissait l'ovale aminci du visage d'Ellen. Les pommettes l?g?rement fard?es par la fi?vre, l'?clat des plus admirables yeux aviv?s par une cernure mauve d'une douceur de pastel, Ellen Horneby avait dans sa sveltesse juv?nile et lass?e une fragilit? de tige et une gr?ce alanguie de fleur de luxe, une de ces fleurs de serre, on dirait, ext?nu?es de soins et de chaleur. Tout ?tait rare en elle, tant la maladie l'avait affin?e, le bleu violet de ses prunelles trop larges, le dessin d?licat de ses l?vres, la ciselure de ses narines trop mobiles, la transparence de son teint, l'?troitesse de ses ?paules tombantes, la soie floche de ses cheveux et jusqu'? la fluidit? de ses mains, tout en elle semblait irr?el. C'?tait une cr?ature d'aristocratie et d'exception, marqu?e, on le sentait, pour une fin prochaine. Dans cette chambre luxueuse d'h?tel moderne, miss Ellen Horneby ?tait d?j? d'au-del?, et c'est ce que semblait sentir et pressentir la pauvre femme blottie contre elle et qui, sans pouvoir lui l?cher les mains, la buvait si ardemment du regard.

Lady Horneby, en d?visageant ainsi sa fille, se grisait aussi d'une ressemblance, la ressemblance de son fils Edwards, mort il y a trois ans, que la jeune fille lui rappelait trait pour trait. <>

Lady Horneby s'arrachait enfin ? son silence. <> Les yeux de la jeune fille s'?taient subitement agrandis, voil?s de larmes. <> Lady Horneby regardait sa fille dans les yeux. <>

La jeune fille s'?tait rapproch?e de sa m?re, elle lui prenait les mains et, posant sa jolie t?te sur son ?paule: <> Ellen baissait un front brusquement barr? d'une grande ride. <>, et puis redressant sa petite t?te obstin?e, aux traits tout ? coup arr?t?s par l'?nergie saxonne: <> et, croisant brusquement ses jambes en tailleur, elle se rencognait dans le fond de sa chaise longue.

Lady Horneby se levait, venait s'appuyer des deux mains sur le dossier du meuble et, posant doucement sa joue sur celle de la r?volt?e: <> La jeune fille avait lev? les bras et tendrement attirait sa m?re contre elle. Une longue ?treinte unissait les deux femmes.

En pronon?ant le nom d'Harry, lady Horneby avait touch? une des fibres secr?tes d'Ellen; les deux jeunes gens avaient ?t? ?lev?s ensemble et vaguement destin?s l'un ? l'autre dans les projets de leurs parents; miss Horneby adorait son cousin. Depuis quatre ans qu'il ?tait aux Indes, il n'avait jamais cess? de donner de ses nouvelles tous les mois; cette correspondance ?tait une des grandes joies d'Ellen, une de ses grandes pr?occupations aussi. Dans ses lettres la jeune fille racontait tout ? l'officier sur ses d?placements, ses excursions, ses voyages, ses bals, ses v?gliones, ses parties de tennis et ses succ?s mondains; elle lui racontait m?me ses flirts, elle y ?tait parfois hardie, car cette petite fille ardente ?tait aventureuse et coquette; mais, au cours de ses imprudences, Ellen n'avait jamais oubli? la longue moustache blonde et le torse corset? de rouge de son beau cousin.

<>

Le rapide de luxe filait ? travers la Crau incendi?e de soleil. Adoss?e dans un angle du sleeping-car, Ellen Horneby, tout emmitoufl?e de lainages blancs et de fourrures, regardait fuir, sous le ciel implacablement bleu, l'aridit? grise des plaines arl?siennes.

Assise en face d'elle, lady Horneby semblait dormir, mais son regard veillait sous le rideau de ses paupi?res. L'Anglaise les avait baiss?es pour mieux examiner sa fille, elle ne voulait pas que la malade p?t lire dans ses prunelles la douleur et l'effroi de ses observations. Une nuit de chemin de fer avait-elle pu ravager ? ce point la malade, n'?tait-ce pas plut?t la lumi?re crue du Midi qui accusait aussi cruellement cette p?leur plomb?e et cette maigreur? et lady Horneby en arrivait ? maudire ce soleil de Provence qui d?figurait ainsi son enfant. Que de pr?cautions pourtant n'avait-on pas prises pour all?ger les fatigues de ce voyage? Les deux femmes avaient quitt? Paris l'avant-veille, par le train du soir. Parties dans la brume et le verglas, elles avaient trouv? le lendemain matin ? huit heures, au-dessus des murailles cr?nel?es d'Avignon, l'azur ?clatant d'un ciel gu?risseur.

Avignon! Elles y avaient pass? la journ?e, Hameroy avait conseill? cette ?tape, elle coupait en deux le voyage et en diminuait d'autant la lassitude. Un t?l?gramme avait pr?par? ? l'h?tel deux chambres chauff?es, o? la jeune fille avait paress? jusqu'? deux heures de l'apr?s-midi. Hameroy avait pr?f?r? le calme ensoleill? de la ville des Papes ? la vie tr?pidante et au mouvement ?nervant de Marseille. La m?re et la fille avaient la veille couch? ? Avignon et en ?taient reparties le matin m?me; elles arriveraient ? Toulon ? onze heures et seraient ? midi ? Hy?res.

Hameroy avait bien recommand? d'abr?ger le plus possible la vie d'h?tel, il voulait voir la malade en villa, le plus haut dans la vieille ville, la jeune fille ne d?t-elle jamais descendre dans le nouvel Hy?res; car il comptait encore bien plus sur le grand air et la lumi?re que sur la chaleur pour mener ? bien la gu?rison; et surtout pas de promenades en voitures, Hameroy les avait formellement interdites. On s'y attarde toujours, avait-il dit, et c'est ainsi qu'on prend froid.

Ces derni?res recommandations, le grand praticien avait pris la peine de venir les faire lui-m?me ? domicile. Le jour de leur d?part, dans la matin?e, il avait trouv? le temps, en sortant de sa clinique, de passer ? leur h?tel. Il avait demand? lady Horneby au salon et lui avait donn? l? les instructions derni?res. <>, et voil? qu'en contemplant le pauvre visage d?vast? de la malade, lady Horneby s'apercevait avec terreur qu'hier encore elle avait c?d? et enfreint les prescriptions de la Facult?. A quatre heures, Ellen s'ennuyant ? l'h?tel avait voulu sortir, elle avait voulu aller revoir en voiture Villeneuve-les-Avignon, de l'autre c?t? du Rh?ne, Villeneuve-les-Avignon visit? par elle, le printemps dernier, avec Gladys Harvey et toute une bande joyeuse de Monte-Carlo.

Villeneuve-les-Avignon et l'incurable m?lancolie de cette ville de palais de cardinaux et de pr?lats, devenus des logis de paysans! L'automne empourpr? du Midi n'en avait pas diminu? la tristesse; la m?re et la fille avaient err?, le coeur ?treint, dans ces ruines d?j? envahies par l'ombre et le cr?puscule. Au fort Saint-Andr?, o? la jeune fille avait voulu monter, un vent froid s'?tait tout ? coup ?lev?, des tourbillons de poussi?re avaient brusquement envelopp? la masse ronde des tours, et l'Anglaise se rappelait parfaitement son effroi en voyant une vieille croix de fer osciller sous le vent, au milieu des d?combres.

Les deux femmes ?taient revenues, le coeur serr? d'une indicible angoisse, dans la bise aigre et les nuages de poussi?re d'une tomb?e de nuit ?quivoque. A l'horizon, un ciel de col?re, un ciel on e?t dit de flamme et de sang silhouettait en noir bleu la haute masse du Dum et les murs cr?nel?s de la ville.

Pourvu qu'Ellen n'e?t pas pris froid dans cette promenade!

Le train traversait justement les bastions effondr?s du vieil Arles.

Du remblai de la voie lady Horneby d?couvrait les cypr?s des Aliscamps. Leurs hautes quenouilles l'oppressaient comme un pr?sage et, ? la m?me minute, sa fille assoupie lui apparaissait si livide, si d?charn?e qu'elle faisait malgr? elle un mouvement pour rompre ce sommeil de malade trop semblable ? la mort.

<>, faisait miss Horneby en soulevant ses paupi?res; elle attachait sur sa m?re la transparence bleue de deux prunelles ?tonn?es o? se refl?tait tout l'azur du ciel. Un flot de sang rose ?clairait le visage bl?me, la lumi?re du Midi avait transfigur? toute cette lassitude, et lady Horneby se reprenait ? esp?rer.

LETTRES DE CANNES

<> et lady Horneby, entr?e sur la pointe des pieds, d?posait le courrier sur le lit d'Ellen; la malade entr'ouvrait ses paupi?res: <> et d'un geste nonchalant la jeune fille prenait la lettre et la glissait sous les dentelles de l'oreiller. <> Lady Horneby avait un geste d?sol?. <>, faisait la jeune fille pendant qu'instinctivement soulev?e, elle tendait le cou vers les fen?tres.

Les deux crois?es grandes ouvertes laissaient entrer le bleu du ciel et le bleu du large; une ?blouissante matin?e de fin de f?vrier pailletait d'argent l'azur moir? de la mer, la M?diterran?e frott?e d'ail, comme disent les p?cheurs proven?aux, la mer, le ciel et, ? l'horizon, les d?coupures nettes et pr?cises de Porquerolles, pos?es comme ? plat sur la surface d'un miroir. C'est tout cela qu'on d?couvrait de la villa des dames Horneby; leur maison ?tait tout ? fait dans la ville haute, une des derni?res du vieil Hy?res, aux confins d'un faubourg, ? deux cents m?tres au moins au-dessus de l'?glise. Un sentier rocailleux tout cribl? de soleil, impraticable pour des voitures, y conduisait entre des vieux murs de jardins. Les bagages de ces dames avaient d? y ?tre transport?s ? bras.

Lady Horneby avait aveugl?ment accept? cet exil. La villa Soleil avait dans le pays une l?gende qui lui aurait tout fait supporter. Un vieux Ma?tre italien et des plus c?l?bres, il y a quarante ann?es, y ?tait mort ? quatre-vingt-dix-ans. Venu s'?chouer ? Hy?res ? soixante-cinq ans, accompagn? de sa femme, tr?s us? et plus gravement atteint, la villa Soleil et le climat des ?les d'Or lui avaient rendu la sant?, mieux, l'avaient prolong? de vingt-cinq ans; le vieux Ma?tre s'?tait comme dess?ch? et momifi? dans le soleil. L'exemple de cette long?vit? avait imm?diatement d?cid? lady Horneby, elle esp?rait d?sesp?r?ment tout de ce calme et de cette situation pour le salut de sa fille.

La villa, haute de deux ?tages, mais assez petite en somme, commandait un petit jardin en terrasse plant? de citronniers et d'orangers comme un jardin d'Italie. Des lauriers roses y voisinaient aussi avec les bougainvillias. De la terrasse on dominait tous les toits de la ville, qui d?valaient, d?coup?s et pointus, le long des rues, en pentes pittoresques comme dans un d?cor; mais de la chambre d'Ellen, situ?e au premier, on ne voyait que le ciel et la mer. Une branche d'amandier en fleurs, jaillie comme une fus?e, se d?coupait d?licate et rose sur le bleu lumineux du ciel. C'est cette floconneuse aquarelle que fixaient les yeux de la jeune fille, tandis que ses narines palpitantes humaient les senteurs du jardin. La douceur merveilleuse du climat y faisait ?clater ? la fois toutes les s?ves sans souci des saisons, et de la floraison simultan?e des bougainvillias, des orangers, des oeillets et des cl?matites, montaient des fragrances de vanille, d'encens et de miel.

La jeune fille, dans un bien-?tre inconscient, y respirait d'une narine avide, n?anmoins ?tourdie.

Elle s'?tait m?me un peu assoupie. <> Ellen avait dit cela du m?me ton que toujours du soleil.

Il y eut un silence, la malade ?tait tomb?e dans sa torpeur. Lady Horneby ne pouvait s'habituer ? ces somnolences, elles l'effrayaient; elle prenait sur une commode le vaporisateur rempli d'extrait d'eucalyptus et le faisait manoeuvrer, essayant d'?veiller un peu l'atmosph?re alourdie de parfums de la pi?ce. Ellen suivait ses mouvements, l'oeil embusqu? sous la frange de ses cils. <> Et ce fut tout.

Marius Ayrargues ?tait le neveu de la propri?taire des dames Horneby, le neveu ch?ri et choy? de la vieille Mme Ayrargues, veuve de M. Th?odore Ayrargues, employ? de la Mairie, propri?taire de la villa Soleil et de quelques autres immeubles ? Hy?res.

L'?t?, Mme Ayrargues habitait avec son neveu la villa qu'elle louait l'hiver; la location faite, elle se retirait dans un petit logement h?tivement b?ti au bout du jardin, la cuisine demeurait commune. Lady Horneby s'applaudissait maintenant de cette complication qui l'avait effar?e dans les premiers temps; la vieille Mme Ayrargues cuisinait de merveilleux plats du pays, dont la haute saveur avait souvent r?veill? l'app?tit h?sitant d'Ellen. La complaisance de Mme Ayrargues ?tait sans limite, elle s'?tait mise ? l'enti?re disposition de ses locataires, leur avait fourni des domestiques du pays, les surveillait, les dirigeant au besoin pendant que lady Horneby ?tait retenue pr?s de sa fille; la cuisini?re Aliette et Mme Ayrargues faisaient ensemble le march?, la table des Anglaises y gagnait. Brigitte, la femme de chambre de ces dames, ?tait la seule ? s'offusquer de tant de privaut?s, elle trouvait la vieille Ayrargues un peu famili?re. Lady Horneby, elle, s'en amusait; les allures trotte-menu de souris grise et la volubilit? de Mme Ayrargues enchantaient Ellen.

Marius Ayrargues avait vingt-quatre ans, c'?tait l'idole et la seule passion de sa tante. Marius Ayrargues sortait du 7e alpin; il avait fait son service ? Antibes, il en avait rapport? les galons de sous-officier et un go?t inn? pour la paresse; la faiblesse de sa tante l'y encourageait. C'?tait un gar?on trapu, mais aux attaches fines; la race maure, si longtemps ma?tresse absolue du pays, avait laiss? en lui de profondes empreintes. Des Sarrasins, dont il ?tait ?videmment un lointain descendant, Marius Ayrargues avait le teint mat et ambr?, le nez busqu? aux narines sensuelles, les dents aigu?s et blanches dans une bouche ?paisse et le poil noir, dru et luisant: il en avait surtout la souplesse d'attitudes et les gestes enveloppants. Une langueur caressante y contrastait avec l'extraordinaire agilit? de ses mains, le regard seul ?tait chez lui bien proven?al. Il roulait, sous des paupi?res long cill?es de noir, des prunelles d'un bleu de nuit, des vrais yeux de Grec marseillais. Marius, intuitif et roublard comme tous ceux de sa race, jouait merveilleusement de ses yeux. Gr?ce ? eux, il obtenait tout de sa tante.

Marius Ayrargues ne faisait rien. Depuis sa sortie du r?giment, il attendait un emploi dans les Assurances qu'on lui avait promis, ? Toulon ou ? Marseille. En attendant, il battait les cartes dans les caf?s de la ville neuve, allait au Casino le soir ou, assis sur une chaise de la cuisine, jouait indolemment de la guitare. De temps en temps, il allait ? Toulon, pour y voir si la place venait, mais la place ne venait pas. On lui en proposait bien une ? Lyon, mais sa tante ne voulait pas le laisser partir si loin, et Marius ?tait bien forc? de reprendre sa manille au caf? du Commerce et les habaneras qu'il grattait vaguement sur les cordes de sa guitare... Le meilleur gar?on du monde au demeurant. C'est ce Sarrasin m?tin? de Proven?al, que ces dames Horneby avaient rencontr? ? leur premi?re visite ? la villa Soleil. Assis sur une chaise de la cuisine, avec, sur ses genoux, son ?ternelle guitare, ? leur entr?e, le Sarrasin ne s'?tait m?me pas lev?. Il en montait tant, de ces Anglaises et de ces Am?ricaines qui venaient visiter la villa et ne la louaient pas, mais la vue de miss Ellen, toute blonde et toute blanche dans un long manteau de drap blanc, avait ?veill? le regard de Marius; et du bleu profond de ses prunelles tout le clair-obscur de la cuisine avait ?t? soudain illumin?. <>, avait dit simplement miss Ellen, avec la m?me intonation qu'elle e?t eue devant un bronze de Mus?e ou un jeune tigre du jardin zoologique de Cimiez.

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