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Read Ebook: Le Tour du Monde; Indes Occidentales Journal des voyages et des voyageurs; 2. sem. 1860 by Various Charton Douard Editor

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Ebook has 183 lines and 27953 words, and 4 pages

Les gorges d'Ombl?ze. -- Die. -- La vall?e de Roumeyer. -- La for?t de Saou. -- Le col de la Cochette. 385

EXCURSIONS DANS LE DAUPHIN?, par M. ?lis?e RECLUS .

La Grave. -- L'Aiguille du midi. -- Le clapier de Saint-Christophe. -- Le pont du Diable. -- La B?rarde. -- Le col de la Tempe. -- La Vallouise. -- Le Pertuis-Rostan. -- Le village des Claux. -- Le mont Pelvoux. -- La Balme-Chapelu. -- Moeurs des habitants. 402

LISTE DES GRAVURES. 417

LISTE DES CARTES. 422

ERRATA. 427

VOYAGES AUX INDES OCCIDENTALES,

PAR M. ANTHONY TROLLOPE.

DESSINS IN?DITS PAR M. A. DE B?RARD.

M. Anthony Trollope est l'auteur de romans tr?s-justement estim?s: r?cemment charg? par le gouvernement anglais d'une mission relative aux communications postales entre la Grande-Bretagne et les Indes occidentales, il a consign? le r?sultat de ses observations dans un volume, o?, ? d?faut de documents scientifiques ou g?ologiques nouveaux, on rencontre des appr?ciations, des descriptions, qui r?v?lent un esprit brillant et original, et dont le tour piquant pr?te un grand charme ? des sujets d'ailleurs pleins d'int?r?t. La situation des colonies anglaises, depuis le grand et g?n?reux acte d'?mancipation qui y a modifi? la vie sociale et les conditions du travail, le tableau de la colonie espagnole expos?e aux convoitises des Am?ricains, celui des provinces de l'Am?rique centrale par o? s'effectuent les communications entre les ?tats-Unis de l'Atlantique et les riches provinces baign?es par l'Oc?an Pacifique, tous ces th?mes vari?s se d?veloppent dans l'ouvrage de M. Trollope avec ?l?gance et clart?, ? travers des anecdotes pleines d'esprit et des dissertations d'?conomie politique sans lourdeur.

<> et ? l'extr?mit? se trouve Port-Royal. C'est le si?ge de la supr?matie navale de la Grande-Bretagne dans les Indes occidentales. C'est l? qu'est le vaisseau-pavillon; on y trouve un dock, un h?pital, des piles d'ancres invalides et tous les accessoires habituels d'un semblable ?tablissement.>>

Kingston est une ville mal b?tie, sans trottoirs, sans ?clairage: on ne songe pas ? y marcher ? pied, tant la chaleur y est accablante, mais cette ville a l'air encore moins morne que Spanish-Town, la capitale officielle de l'?le, situ?e ? treize milles de Kingston et o? l'on se rend par chemin de fer. C'est l? que vit le gouverneur; l? vivent aussi les satellites ou lunes qui entourent le luminaire central, c'est-?-dire les secr?taires et les ministres. Le conseil l?gislatif et la chambre y tiennent leurs sessions.

La ville, malgr? son lustre officiel, est une ville de morts: dans ses longues rues, on ne voit passer aucun habitant: ?a et l?, on n'aper?oit qu'une n?gresse assise ? une porte ou un enfant solitaire qui joue dans la poussi?re.

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Les planteurs et les n?gres. -- Plaintes d'une Ariane noire.

Apr?s la contr?e, il faut bien parler des habitants. La race blanche et la race noire, d?sormais affranchie, se trouvent en pr?sence: en lisant les jugements que porte sur elles M. Anthony Trollope, on sent trop qu'il ob?it quelquefois, sans le savoir peut-?tre, ? l'influence des planteurs avec lesquels il s'est trouv? naturellement plus en contact; il se rend l'?cho de leurs regrets, de leurs passions; il oublie trop souvent que le mal ne peut s'effacer en un jour, et que l'esclavage est une tr?s-mauvaise pr?paration ? l'exercice de la libert?: ces restrictions faites, voyons comment M. Trollope appr?cie noirs, hommes de couleur et blancs, et quelle id?e il se fait de l'avenir de cette population m?lang?e.

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Le noir n'est pas voleur; les domestiques, qui sont tous noirs, ne d?robent jamais rien. M. Trollope assure qu'on peut impun?ment laisser sous leur main argent, clefs, tout ce qu'ils consid?rent comme une v?ritable propri?t?. Mais les fruits de la terre n'ont pas ce caract?re ? leurs yeux: ils se les approprient sans scrupules et vivent volontiers de maraude. Leurs besoins sont ais?ment satisfaits, et sans grand pr?judice pour personne, sur une terre qui sans culture prodigue ? ses habitants les fruits les plus vari?s et les plus savoureux.

Le caract?re de la population n?gre a des c?t?s originaux, qui ne pouvaient ?chapper ? un romancier tel que M. Trollope, habitu? ? rechercher ce qu'il y a de plus spontan? dans les manifestations du coeur humain; le noir a, si l'on me permet le mot, une dr?lerie, un sentiment du pittoresque, une na?vet?, une vivacit? dans la passion qui le rendent souvent fort int?ressant: je ne puis r?sister au plaisir de citer une anecdote que raconte M. Trollope et o? se peignent tr?s-bien tous ces traits particuliers de la race.

M. Trollope se trouvait dans une petite auberge de Port-Antonio, assis, apr?s d?ner, dans le salon.

<<> se mit-elle ? dire quand je l'eus observ?e pendant une minute environ.

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