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Read Ebook: Louis XI et Les États Pontificaux de France au XVe siècle by Rey R Raymond

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Ebook has 289 lines and 81874 words, and 6 pages

Notes de transcription: Les erreurs clairement introduites par le typographe ont ?t? corrig?es. L'orthographe d'origine a ?t? conserv?e et n'a pas ?t? harmonis?e.

Quelques caract?res, en exposant dans l'original, principalement des r?f?rences d'archivage, dont la signification n'est pas ?vidente s'ils sont accol?s ? la lettre qui les pr?c?de, ont ?t? mis en accolade dans cette version ?lectronique, comme p.e. dans <>.

LES ?TATS PONTIFICAUX DE FRANCE

D'APR?S DES DOCUMENTS IN?DITS

par

M. R. REY

Agr?g? d'histoire

Inspecteur d'Acad?mie ? Grenoble

GRENOBLE IMPRIMERIE ALLIER FR?RES 26, COURS SAINT-ANDR?, 26

ET LES ?TATS PONTIFICAUX DE FRANCE

D'APR?S DES DOCUMENTS IN?DITS

PR?FACE

Il est peu de villes de l'ancien domaine royal, peu de provinces fran?aises qui, au point de vue de l'histoire nationale, pr?sentent autant d'int?r?t que la cit? d'Avignon et <>, anciens fiefs temporels du Saint-Si?ge, mais vivant d'une vie propre, jouissant de toutes les libert?s que donne l'autonomie communale la plus large, jusqu'? leur incorporation d?finitive ? la R?publique fran?aise . Il faut ajouter, ? vrai dire, qu'il n'est pas d'histoire plus mal connue.

Plac?s sur les confins du Languedoc ci de la Provence dont le Rh?ne et la Durance constituaient les limites fr?quemment contest?es, les ?tats pontificaux de France commandaient la grande route du Nord, vers la M?diterran?e, par la vall?e du Rh?ne; sous les remparts d'Avignon transitaient toutes les marchandises import?es du Levant, d'Alexandrie, des Indes, et se dirigeant vers les pays du Nord de la France. Tous les souverains, princes du sang, grands personnages, capitaines illustres prenaient g?te dans l'ancienne r?sidence des papes, et, suivant l'expression de Mlle de Montpensier, les rois de France se consid?raient ? Avignon comme chez eux, et, pendant leur s?jour dans la ville, ils en faisaient garder les portes par leurs propres gardes.

Anciens territoires d?membr?s de la Provence et du Languedoc pour devenir terre papale, <> et Avignon avaient, avec les provinces limitrophes, une origine, une langue, des moeurs et des int?r?ts communs. Trop pauvres et resserr?s dans des limites trop exigu?s, ils ne pouvaient pas se suffire avec les ressources de leur sol qui, bien que riche et tr?s fertile, n'aurait pas pu alimenter le quart de la population. C'est donc par leurs voisins, Proven?aux, Languedociens, Bourguignons, Dauphinois, que les sujets des papes vivaient. De la Bourgogne et du Dauphin?, les bl?s leur arrivaient par le Rh?ne; du Languedoc, les animaux, le b?tail, les fruits et le vin; de Provence, la laine pour la fabrication des draps. En retour, c'est chez leurs voisins que les produits de l'industrie avignonnaise, velours, damas, tentures brod?es, brocarts, passementerie, toiles, draps, librairie, trouvaient un placement avantageux.

Durant cette p?riode de l'histoire de notre pays, les Avignonnais et les Comtadins se trouvent, par la force des ?v?nements, par le jeu m?me de leurs int?r?ts et aussi par la position topographique de leur territoire, m?l?s ? tous les grands faits de notre pass?. Les guerres civiles et religieuses provoqu?es par le schisme avaient eu pour principal th??tre Avignon et quelques localit?s du Venaissin, et peu ? peu s'?tait ?tabli un ?change fr?quent de lettres et d'ambassades entre les sujets de l'?glise et les rois de France.

On pourrait se demander, et avec raison, pourquoi cette partie de notre histoire a ?t? jusqu'? ce jour d?laiss?e ? ce point que les archives municipales d'Avignon et du Comtat constituent ? l'heure qu'il est un champ de recherches o? l'on rencontre ? chaque pas l'in?dit. En un mot, on est en droit de se dire: comment un pays, qui a jou? au moyen ?ge et dans les temps modernes un r?le si consid?rable, n'a-t-il pas d'histoire? La raison en est bien simple. Jusqu'au moment o? le Saint-Si?ge renon?a ? ses droits sur Avignon, c'est-?-dire jusqu'? la r?union finale vot?e par la Constituante, quelques jours avant sa s?paration, le l?gat, repr?sentant le Saint-Si?ge ? Avignon, opposa toujours un refus formel ? ceux qui voulaient op?rer des recherches dans les archives locales. En voici une preuve ind?niable en m?me temps qu'une explication fort peu connue tir?e des minutes du conseil de ville. Le 14 octobre 1762, le conseil de ville assembl? avait d?cid? de remercier M. M?nard, le savant auteur de l'histoire de N?mes, alors membre de l'Acad?mie royale des Inscriptions, qui avait bien voulu accepter de composer, pour le compte de la ville, une histoire d'Avignon et du Comtat-Venaissin sur les documents originaux. Muni d'un cong? r?gulier de deux ans et demi accord? par Sa Majest?, M. M?nard quitta Paris le 25 septembre 1763 et arriva ? Avignon le 4 octobre, o? il demanda ? ?tre pr?sent? au conseil de ville. Mais le l?gat d?clara qu'il fallait au pr?alable prendre l'avis de la Cour de Rome. Son ?minence, le cardinal Torrigiani, ministre, secr?taire d'?tat, r?pondit, le 7 d?cembre 1763: <>. Les consuls pri?rent alors Mgr Rutati, leur agent ? Rome, d'insister aupr?s du pape pour obtenir satisfaction; mais la curie romaine demeura inflexible, et l'affaire en resta l?. Quant ? M?nard, il quitta d?finitivement Avignon, avec une indemnit? de 600 livres que le conseil lui avait accord?e pour ses frais de voyage et d'installation.

Aux archives des provinces voisines, Languedoc, Provence, Dauphin?, nous avons trouv? quelques documents dans les s?ries C. C. et surtout s?rie B. .

Grenoble, f?vrier 1899.

R. REY.

CHAPITRE PREMIER

Arch. municip., s?rie A.A. Origin. in?dit. Voir aux pi?c. justific.

Voir pi?c. justific., no 19.

Archiv. de la Ville, t. Ier, fo. 692, vo, 693.

Dom Vaissette. X, p. 128.

Jarry, p. 68, no 2.

On l'appelle encore cardinal <>.

Mus?e des Archiv. Nationales, p. 247.

Le 10 juillet 1395, apr?s un voyage de cent deux jours, qui n'avait amen? aucune solution, les princes quitt?rent Avignon, et ce n'est que le 24 ao?t qu'ils rendirent compte ? Charles VI de l'insucc?s de leur ambassade.

Jarry, pp. 165-187.

Mus?e des Arch. nat., pp. 243-244.--Jarry, p. 208.--Ehrle, p. 38.

Arch. municip., s?rie E.E. .

Bridor? pr?s Loches. Arch. d?part., s?rie E.E. .

Arch. d?part., s?rie E.E. Ces diverses lettres ne portent pas de date, mais sont toutes post?rieures ? 1400, 1401.

Nunquam Benedictum ordinavimus neque mandavimus in carcere quocumque retrudi, includi nec aliquali strict? custodi? coarctari neque contra eum guerram fieri. Voy. Douet d'Arcq, I, 203.--Ehrle, p. 48, not. 1.

Le si?ge fut vigoureusement men?. Dans un assaut donn? au palais le 28 septembre 1398, le pape fut frapp? ? la main, et le cardinal de Neufchateau, qui commandait les assaillants, re?ut une blessure grave ? laquelle il succomba quelques jours apr?s. Le 22 octobre, Geoffroy le Meingre fit prisonniers deux cardinaux, Martin Salva et le cardinal de Saint-Adrien, Louis Fieschi, que l'on enferma au ch?teau de Boulbon. Un peu plus tard, les deux captifs se rachet?rent en payant une ran?on de 18,000 francs ? Boucicaut, mais il leur fut interdit de rentrer dans le palais. Le 26 octobre, une tentative pour p?n?trer dans le palais par les cuisines tourna ? la d?route des assi?geants.

Douet d'Arcq, I, p. 203.

Arch. municip., B. 32, no 32, Cott. O.O. et B. 33.

Du Boullay, V, p. 56.--Jarry, p. 283.

Voy. chap. Ier, pp. 16, 17.

<> Ehrle, p. 97.

D'apr?s certains auteurs, le mar?chal aurait facilit? son embarquement.

Nouguier fixe le commencement du si?ge au 27 mai 1410.

Comptes de la Ville, 1410-1411.

Arch. municip., B. 39.

Arch. municip., B. 39.

Arch. municip., B. 77, no 36, origin.

Vers la m?me ?poque, Charles VI ?crivait aux syndics d'Avignon leur donnant avis qu'il envoyait au secours de la ville Philippe de Poitiers, avec charge de leur dire ses intentions, ainsi qu'? la reine Yolande. Le 26 juin 1411, en lui annon?ant l'envoi de Philippe de Poitiers, Charles VI fait savoir qu'il a donn? charge ? ce seigneur <>

Arch. municip., s?rie E. E.

Reddition des Comptes de Paul Montmartin du temps de la guerre des Catalans. Arch. municip., B. 39.

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