Read Ebook: Immortal Songs of Camp and Field The Story of their Inspiration together with Striking Anecdotes connected with their History by Banks Louis Albert
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Ebook has 247 lines and 42353 words, and 5 pages
Editor: Guillaume Apollinaire
L'OEUVRE DU DIVIN AR?TIN
Droits de reproduction r?serv?s pour tous pays, y compris la Su?de, la Norv?ge et le Danemark.
LES MAITRES DE L'AMOUR
L'OEuvre
DIVIN AR?TIN
PREMI?RE PARTIE
TRADUCTIONS NOUVELLES ET MORCEAUX TRADUITS POUR LA PREMI?RE FOIS
INTRODUCTION ET NOTES
PAR
PARIS
INTRODUCTION
Ajoutons qu'une partie de l'oeuvre ar?tinesque est aujourd'hui perdue; une autre demeure in?dite dans les recueils manuscrits dispers?s dans les Biblioth?ques europ?ennes; une autre enfin lui appartient sans doute aussi qui ne lui est pas attribu?e.
Pietro Aretino naquit ? Arezzo, en Toscane, pendant la nuit du 19 au 20 avril 1492, nuit du jeudi au vendredi saints, quelques mois avant la d?couverte de l'Am?rique, et mourut ? Venise, le 21 octobre 1556.
Avec une singuli?re pr?cision, le catalogue imprim? de la Biblioth?que Nationale l'appelle: Pietro Bacci, dit Aretino. Les raisons qu'on avait all?gu?es pour soutenir l'opinion abandonn?e aujourd'hui que l'Ar?tin avait eu pour p?re un gentilhomme d'Arezzo nomm? Luigi Bacci n'autorisaient nullement les bibliographes de la Nationale ? accorder ce nom ? Messer Pietro, qui de toute fa?on n'aurait ?t? qu'un b?tard de Bacci, n'ayant jamais port? ce nom. C'est aussi sans fondement qu'on l'a gratifi? de noms comme Della Bura ou De'Burali, Bonci, Bonamici, Camaiani, etc.
<<...Pour en venir maintenant ? la mention de sa maudite ?pistole, je dis que je me glorifie du titre qu'il me donne pour m'avilir, car il enseigne ainsi aux nobles ? procr?er des fils semblables ? celui qu'un cordonnier a engendr? dans Arezzo.>>
L'Ar?tin ne se vantait pas ? tout propos de son origine pl?b?ienne. On lui a reproch? de ne pas s'?tre beaucoup occup? de son p?re. Et les sarcasmes du Franco, du Doni et du Berni touchant le m?tier de cordonnier qu'exer?ait le bonhomme nous montrent assez combien ces allusions devaient ?tre d?sagr?ables au Divin. Il faut dire que longtemps on n'a pas pris ces plaisanteries au s?rieux parce que les ennemis de l'Ar?tin ont invent? contre lui trop de calomnies pour que ce qu'ils ont avanc? soit admis sans discussion s'il n'est ?tay? par des documents irr?futables. Mais, ne se manifestant pas avec beaucoup de vivacit? ? l'?gard de son p?re, l'amour filial de notre Pierre se reporta tout entier sur sa m?re, une tr?s belle fille du peuple nomm?e Tita. L'Ar?tin l'aima tendrement. On en a conclu qu'elle ?tait mari?e. Et rien n'est moins certain. Messer Luca pouvait bien vivre en concubinage avec Monna Tita. Elle a pass? pendant quelques si?cles pour une m?r?trice de bas ?tage et certains ar?tiniens voudraient maintenant en faire une sainte! Il n'y a pas apparence de cela. L'Ar?tin pouvait bien aimer sa m?re de tout son coeur, au cas m?me o? elle e?t ?t? une prostitu?e. Au demeurant, on n'est pas au courant de la vie que mena la Tite, mais on est certain avant tout de sa beaut?, dont furent touch?s de nombreux artistes qui voulurent la rendre immortelle.
En somme, l'origine de l'Ar?tin est obscure, mais nullement monstrueuse. On est loin du sacril?ge qui, lui donnant pour parent un tertiaire et une b?guine, faisait de lui l'Ant?christ m?me; selon la l?gende encore accr?dit?e qui veut que le p?re de cette incarnation du mal, encore ? venir, soit un religieux et sa m?re une religieuse. On sait aussi que l'Ar?tin eut deux soeurs qui se mari?rent.
O combien cela t'aurait rapport? plus de fruit et de louange Si tu n'avais pas laiss? ton pinceau, S'il est vrai que tu aies ?t? peintre un temps, comme je l'ai entendu dire, Plut?t que de vouloir devenir, ? petit mis?rable, De Ma?tre, po?te.
A peine ? Venise, il rencontre le Titien, qui devient son comp?re, et commence imm?diatement son premier portrait qui, trois mois apr?s, fut envoy? au marquis de Mantoue. L'amiti? du peintre et du Divin ne devait plus cesser. Parmi ses amis on peut citer encore le Sansovino, S?bastien del Piombo, le Sodoma, Jules Romain, Giovanni da Udine et m?me Michel-Ange qui, s'il semble n'avoir jamais voulu donner de ses oeuvres ? l'Ar?tin, qui sollicitait ce don, n'en tenait pas moins le Fl?au des Princes en haute estime, ?crivant: <
Bref, si l'Ar?tin n'a pas ?crit les trois ouvrages dont il a ?t? question, il leur a beaucoup emprunt?, et cela n'est pas dans ses habitudes. Il tire, en g?n?ral, de son propre fonds tout ce qu'il ?crit. Il travaille si vite que plagier ne pourrait que le retarder inutilement. D'ailleurs, n'a-t-il pas dit dans une phrase qu'on pourrait rapprocher d'un vers de Musset: <
On a dit que l'?diteur ?tait parvenu ? se faire rendre son ?dition. Cependant, je crois qu'elle ne lui a pas ?t? rendue, mais qu'il en a tir? une nouvelle, les exemplaires que l'on vend maintenant me paraissant plus petits et moins beaux que ceux que j'ai vus en 1904. N?anmoins, je ne pourrais pas affirmer le fait, parce qu'en 1904, ne m'occupant pas encore de l'Ar?tin, je n'ai pas regard? avec beaucoup d'attention la publication qui venait de para?tre.
Enfin, on a mis des notes partout o? cela a ?t? possible. On souhaite qu'elles ?claircissent un texte tr?s agr?able ? la v?rit?, mais rempli d'allusions ? des ?v?nements, ? des coutumes, ? des personnages dont le public n'a pas id?e aujourd'hui.
G A
NOTES
LES RAGIONAMENTI
Les ennuis, c'est de voir monter le bl?; les tourments, c'est qu'il y ait disette de vin; la torture, c'est le loyer de la maison; la mort, c'est prendre l'infusion de bois de gayac deux ou trois fois par an et ne pas se d?barrasser des pustules, ne pas sortir des gommes et ne se d?faire jamais de ses maux. Et je m'?merveille de toi qui d'une chose aussi minime te fais un souci.
Ayant vu quelques visages frais, clairs et color?s, je repris courage; et les regardant avec plus d'assurance, je disais en moi-m?me: Certainement, les diables ne doivent pas ?tre aussi laids qu'on les d?peint. L?-dessus, il entra une troupe de fr?res, de pr?tres accompagn?s de quelques s?culiers. C'?taient les plus beaux jeunes gens, les plus polis et les plus gais que j'eusse jamais vus; et chacun d'eux prenant son amie par la main, on e?t dit des Anges menant les ballets c?lestiaux.
Que fait donc mon amour, pourquoi ne vient-il point?
Elle ?tait encore peinte debout et tourn?e vers quelqu'un qui, par vergogne, n'osait lui demander certaines choses. Toute joyeuse, toute humaine, elle allait au-devant de lui, et l'ayant men? dans la grange o? elle consolait les afflig?s, d'abord elle lui ?tait ses habits, puis, lui ayant d?nou? les chausses et ayant retrouv? le tourtereau, elle lui faisait tant de f?te, qu'entr? en superbe, il lui p?n?trait entre les jambes avec la furie d'un ?talon qui, ayant rompu sa longe, se pr?cipite sur la jument. Mais elle, ne se trouvant pas digne de le regarder en face et peut-?tre, comme le disait le pr?dicateur qui nous expliquait sa vie, n'ayant pas le courage de l'affronter si rouge, si fumant, si irrit?, elle lui tournait les ?paules magnifiquement.
But Mr. Brownell has shared the same fate with Miss Proctor, and his song and hers are only curiosities to-day, which show how arbitrary the popular will is when once the heart or the imagination is really captured. Mr. Richard Henry Dana, Jr., writing to Mr. James T. Fields, the famous Boston litterateur, said: "It would have been past belief had we been told that the almost undistinguishable name of John Brown should be whispered among four millions of slaves, and sung wherever the English language is spoken, and incorporated into an anthem to whose solemn cadences men should march to battle by the tens of thousands."
I wish I was in de land ob cotton, Old times dar am not forgotten, Look away! Look away! Look away! In Dixie Land where I was born in, Early on a frosty mornin', Look away! Look away! Look away! Den I wish I was in Dixie, Hooray! Hooray! In Dixie Land, I'll take my stand, To lib and die in Dixie, Away! Away! Away down south in Dixie.
Old Missus marry "Will-de-weaber," Willium was a gay deceaber; Look away! Look away! Look away! But when he put his arm around 'er, He smiled as fierce as a forty pounder, Look away! Look away! Look away!
His face was as sharp as a butcher's cleaber, But dat did not seem to greab 'er; Look away! Look away! Look away! Old Missus acted de foolish part, And died for a man dat broke her heart. Look away! Look away! Look away!
Now here's a health to de next old Missus, And all de gals dat want to kiss us; Look away! Look away! Look away! But if you want to drive 'way sorrow, Come and hear dis song tomorrow, Look away! Look away! Look away!
Dar's buckwheat cakes an' Injen batter, Makes you fat or a little fatter; Look away! Look away! Look away! Den hoe it down and scratch your grabble, To Dixie's Land I'm bound to trabble, Look away! Look away! Look away!
Emmett is still living and resides at Mount Vernon, Ohio, where he hopes to end his days. The old man is a picturesque figure on the streets. In his prime he was one of the mid-century dandies of New York City, but now, with calm indifference to the conventional, he usually carries a long staff and wears his coat fastened in at the waist by a bit of rope. His home is a little cottage on the edge of town, where he lives entirely alone. On almost any warm afternoon he can be found seated before his door reading, but he is ready enough to talk with the chance visitor whose curiosity to meet the composer of one of the National Songs of America, has brought him thither. A newspaper man who recently went to talk with the old minstrel found him seated in the shade by his house with a book open before him. As he went up the path, he said, for he had some doubt in his own mind,--
"Well, I have heard of the fellow; sit down," and Emmett motioned to the steps.
"Won't you tell me how the song was written?"
"Like most everything else I ever did," said Emmett, "it was written because it had to be done. One Saturday night, in 1859, as I was leaving Bryant's Theater, where I was playing, Bryant called after me, 'I want a walk-'round for Monday, Dan.'
"The next day it rained and I stayed indoors. At first when I went at the song I couldn't get anything. But a line,
'I wish I was in Dixie,'
"It made a hit at once, and before the end of the week everybody in New York was whistling it. Then the South took it up and claimed it for its own. I sold the copyright for five hundred dollars, which was all I ever made from it. I'll show you my first copy."
He went into the house and returned in a moment with a yellow, worn-looking manuscript in his hand.
"Southrons, hear your Country call you! Up, lest worse than death befall you! To arms! To arms! To arms, in Dixie!
Lo! all the beacon fires are lighted-- Let all hearts be now united! To arms! To arms! To arms, in Dixie! Advance the flag of Dixie! Hurrah! Hurrah! For Dixie's land we take our stand, And live or die for Dixie! To arms! To arms! And conquer peace for Dixie! To arms! To arms! And conquer peace for Dixie!
"Hear the Northern thunders mutter! Northern flags in South winds flutter! To arms! Send them back your fierce defiance! Stamp upon the accursed alliance! To arms! Advance the flag of Dixie!
"Fear no danger! Shun no labor! Lift up rifle, pike, and sabre! To arms! Shoulder pressing close to shoulder, Let the odds make each heart bolder! To arms! Advance the flag of Dixie!
"How the South's great heart rejoices, At your cannons' ringing voices! To arms!
For faith betrayed, and pledges broken, Wrongs inflicted, insults spoken, To arms! Advance the flag of Dixie!
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