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Read Ebook: Les français au pôle Nord by Boussenard Louis Cl Rice Charles Illustrator

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Ebook has 4979 lines and 124980 words, and 100 pages

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--Il est bien entendu que l'on peut tout dire quand on n'a pas d'intention blessante.

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--A ceci, mais je solliciterai pr?alablement de M. d'Ambrieux la faveur de parler ? mon point de vue:

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--Mais, mon cher h?te, je ne suis pas un de ces chauvins ombrageux qui ne peuvent souffrir la moindre contradiction.

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--Je proclame volontiers que pendant pr?s d'un si?cle, c'est-?-dire depuis 1766 jusqu'? 1840, la France surpassa, et de beaucoup, les autres nations, y compris l'Angleterre, par le nombre et les r?sultats des voyages maritimes entrepris pour la d?couverte de pays inconnus.

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--D'o? vous concluez, sir Arthur?

--Que dans le fond, sinon dans la forme, bl?mable selon moi, en d?pit de son apparente correction, meinherr Ebermann ne s'est point trop ?cart? de la stricte v?rit?.

--Mais, vous faites erreur, interrompit avec vivacit? M. d'Ambrieux, et quelques noms pris au hasard dans l'intr?pide phalange de nos explorateurs contemporains vous convaincront du contraire.

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--Eh! c'est positivement l? o? je trouve bl?mable l'inertie de votre gouvernement, qui en somme est riche, comme aussi l'indiff?rence des simples particuliers qui, se trouvant en possession de fortunes consid?rables, aiment mieux th?sauriser que de sacrifier leurs gros sous ? une oeuvre glorieuse.

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--D'autant plus, ajouta loyalement Pregel, que l'intr?pidit? comme aussi le d?sint?ressement des explorateurs fran?ais, ainsi r?duits, comme vous le disiez, ? leurs seules ressources, n'en sont que plus m?ritoires.

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--Eh! donc, mon cher, si je me suis ainsi emball?, c'est que ce vieux g?ographe distillait mot ? mot son venin avec une intention marqu?e d'?tre d?sagr?able aux Fran?ais.

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--Vous nous ha?ssez donc bien! vous, nos amis d'hier?

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--Vous voudriez peut-?tre que mes amis de l?-bas vous portassent dans leur coeur!

--Je ne demande pas l'impossible.

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--Sacrebleu! Comme vous pratiquez g?n?reusement le pardon des injures que vous avez commises, vous autres Allemands.

--Je ne comprends pas.

--Je m'explique.

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--S?riakoff!...

--Eh! mon cher, voici la seconde fois que vous criez mon nom d'une fa?on toute bizarre...

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Tr?s p?le, mais calme et r?solu, Pregel allait riposter par un mot susceptible de rendre toute conciliation impossible.

Sir Arthur Leslie, en bon Anglais amateur de sport, flairant une rencontre dont il serait le t?moin oblig?, n'avait pas fait un geste pour arr?ter la querelle naissante.

Du reste, le digne gentleman ?tait un peu gris, et cela l'amusait, de voir ses convives s'asticoter. Fid?le ? la politique de son pays qui consiste ? faire battre les autres pour en tirer profit ou distraction, il attendait l'intervention du Fran?ais.

Elle ne se fit pas attendre.

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