Read Ebook: Les Dernières Années du Marquis et de la Marquise de Bombelles by Fleury Maurice Comte
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Ebook has 1330 lines and 117581 words, and 27 pages
Note sur la transcription: Les erreurs clairement introduites par le typographe ont ?t? corrig?es. L'orthographe d'origine a ?t? conserv?e et n'a pas ?t? harmonis?e. Les num?ros des pages blanches n'ont pas ?t? repris.
La notation d, suivie d'un t en exposant dans l'original, a ?t? rendue par d dans cette version ?lectronique.
LES DERNI?RES ANN?ES DU MARQUIS
ET DE LA
MARQUISE DE BOMBELLES
OUVRAGES DU M?ME AUTEUR
PUBLICATIONS
H?liog. Dujardin.
LE MARQUIS DE BOMBELLES
Comte FLEURY
LES DERNI?RES ANN?ES
MARQUIS ET DE LA MARQUISE DE BOMBELLES
D'APR?S DES DOCUMENTS IN?DITS
PARIS
?MILE-PAUL, ?DITEUR
Tous droits r?serv?s
LES DERNI?RES ANN?ES DU MARQUIS
ET DE LA
MARQUISE DE BOMBELLES
CHAPITRE PREMIER
Le lendemain Mme de Travanet s'est rendue ? Paris qu'elle avait h?te de revoir. Le fr?re et la soeur descendent chez Mme de Louvois, dont le fils est fortifi? et <
Radix de Sainte-Foix, ancien commis aux Affaires ?trang?res, devenu tr?sorier g?n?ral de la Marine. Il fut le commensal et le favori de Choiseul, et il <
En peu de jours, presque en peu d'heures, le marquis de Bombelles remplit ses devoirs sociaux et politiques. Comprendrait-on qu'il diff?r?t ? se montrer chez la duchesse de Montmorency, chez la comtesse de la Marck, tr?s occup?e du mariage du troisi?me fr?re du duc d'Aremberg, surtout chez son ministre, le comte de Montmorin, en son h?tel de la rue Plumet? De cet entretien o? il a ?t? question de choses s?rieuses, des diff?rends survenus entre les commer?ants fran?ais en Portugal et l'ambassadeur qui voulait faire respecter les ordonnances royales en vigueur,--toutes choses que le ministre ignorait totalement et dont il aurait pr?f?r? n'avoir pas ? s'occuper,--le marquis sort <
L'h?tel du comte de Montmorin, construit en 1720, rue Plumet, aujourd'hui rue Oudinot, fut habit?, entre autres propri?taires, par le comte Rapp, le duc d'Aumont, le marquis de la Roche-Dragon qui c?da cette demeure ? la ville de Paris. On sait que les Fr?res des Ecoles chr?tiennes y r?sidaient jusqu'en ces derniers temps.
Ce m?me jour il a d?n? ? Versailles avec ses enfants, il a rencontr? chez M. de Breteuil, ? Saint-Cloud, M. de Malesherbes et un nouveau contr?leur des finances, M. de Fourqueux; il a vu au Ch?teau la duchesse de Polignac, les deux marquises de Soucy; ? Longchamps il a rendu visite ? la princesse de Craon, puis il est revenu coucher ? Paris en vue de la c?r?monie du lendemain.
Les f?tes donn?es en l'honneur du mariage ne sont pas encore termin?es, puisque le lendemain M. de Bombelles se rend de plus, le soir, chez la princesse de Montmorency, m?re de la duchesse. L'h?tel est un des plus beaux de Paris, il est d?cor? avec un go?t ?gal ? sa magnificence, le jardin se termine en terrasse sur la Seine. Illumination de l'h?tel, bateaux charg?s de lanternes de couleur et de pi?ces d'artifice et <
Cet h?tel se trouvait quai d'Orsay, l? o? commence la rue Solf?rino.
Il n'y a que cinq jours que M. de Bombelles est ? Versailles et il n'est pas rest? une demi-journ?e en repos. Ainsi le veulent ses fonctions diplomatiques; ainsi le veut aussi son irr?sistible go?t de mouvement.
Le 5, il a ?t? d?ner ? Marnes, chez le comte de Brienne, secr?taire d'?tat de la Guerre, et aussit?t apr?s ? Jardy, chez l'archev?que de Sens. Celui-ci, <
A Versailles il a ?t? admis ? pr?senter ses devoirs ? Madame ?lisabeth, mais ? peine <
Pierre-Etienne Maignard, marquis de la Vaupali?re, n? en 1731, lieutenant g?n?ral en 1784.
L'h?tel de la Vaupali?re est celui qui porte aujourd'hui le no 85, faubourg Saint-Honor?. Il avait appartenu au marquis d'Argenteuil et aux de Chastenay.
Depuis les la Vaupali?re, il fut la r?sidence du baron Roederer, du comte Le Hon, du comte Mol?. Il appartient aujourd'hui au baron G?rard.
Ruggieri s'est surpass?, le feu d'artifice e?t ?t? digne d'une f?te donn?e ? Versailles. Souper d'une magnificence sans pareille, cuisine recherch?e, service somptueux et irr?prochable, ? tout cela le marquis est sensible. S'il ne donne pas le menu du festin, s'il n'?num?re pas la liste des ?lus de cette r?union superaristocratique, du moins a-t-il sacrifi? ? son go?t de la description en nous exposant en d?tail comment la table ?tait pr?sent?e.
<
Le marquis est revenu ? Versailles d?barrass? des f?tes nuptiales, mais il a encore des ministres ? saluer. Il n'a trouv? chez lui que M. de Malesherbes dont il trace ainsi le portrait: <<...Avec des connaissances profondes, un esprit agr?able et des choses qui tiennent au g?nie, il est d'une abstraction qui ne lui permit et ne lui permettra jamais d'appliquer son savoir au profit des affaires publiques. G?missant par instant comme tout bon citoyen de la situation actuelle de la France, il passe un moment apr?s ? l'?num?ration de ses recherches sur l'inutilit? de la population juive dans le monde...>>
Le comte de Fernan Nunez, dont la m?re ?tait Rohan, comptait nombre d'amis ? Paris, quand, en 1786, il vint remplacer M. d'Aranda.
Thomas de Somma, marquis de Circello, arriva le 12 octobre 1786 ? Paris en qualit? d'ambassadeur de Naples, il y resta jusqu'? la R?volution. Sa femme ?tait n?e princesse Piccolomini. M. de Bombelles l'avait beaucoup connu ? Naples et ? Vienne.
Alors ? Saint-Cloud.
La premi?re excursion est ? Saint-Cyr. Nous avons d?j? dit combien Madame Elisabeth montrait de pr?dilection ? l'Institution de Saint-Louis; avec quel plaisir, chaque fois qu'elle le pouvait, accompagn?e d'une de ses dames, elle allait visiter religieuses et ?l?ves, aimant ? partager les jeux et le go?ter de ces derni?res; Le marquis qui aime volontiers ce qu'aiment et sa femme et la ch?re Princesse, est tout port? ? d?fendre l'?tablissement de Saint-Cyr. <
Comme, le lendemain 8, le comte de Fernand Nunez et le marquis de Circello se sont rendus au lever du Roi ? Saint-Cloud, M. de Bombelles se fait le cicerone des ambassadrices et les accompagne au ch?teau de Meudon. Suivons-le dans sa courte impression: le ch?teau du grand dauphin ayant ?t? incendi? en 1871, il n'est pas sans int?r?t d'avoir de lui un dernier souvenir.
< Gouverneur du jeune Dauphin. Marie-Emilie Jolly de Choin, fille du baron de Choin, gouverneur et grand bailli de Bourg-en-Bresse, fut introduite ? la Cour par la princesse de Conti. Mari?e secr?tement au Dauphin, elle lui surv?cut longtemps. La date de sa mort est incertaine . < La comparaison avec l'autre ch?teau continue: < Celui du cardinal de Lorraine, construit par Philibert Delorme. Ce ch?teau fut d?moli en 1804. Voici d'autres minuscules ?v?nements de Cour: < Troisi?me fils de M. de Bombelles, celui qui sera le troisi?me mari de Marie-Louise. Ch?teau aux portes de Versailles, pr?s du Grand Chesnay, o? ?taient ?lev?s les fils du comte d'Artois.
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