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Read Ebook: Myladyn poika: Historiallinen romaani by Dumas Alexandre H Meen Anttila V In Translator

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Ebook has 11724 lines and 197023 words, and 235 pages

Constatation des progr?s simultan?s du cavalier et du cheval.

La M?thode, par l'excellence de ces principes, rem?die ? la mauvaise conformation du cheval.--Elle est appel?e ? diminuer les proportions effrayantes des pertes de chevaux.

Enfin, dit M. Desondes, la plus heureuse des innovations doit amener une r?volution dans la cavalerie.

<<..... Je me r?sume en disant que la nouvelle m?thode doit ?tre un grand bien, une am?lioration incontestable pour la cavalerie.

<>

Saumur, 6 ao?t 1842.

<<..... La sollicitude ?clair?e de M. le Ministre de la guerre pour l'arm?e est un s?r garant que cette m?thode trouvera en lui un puissant protecteur, et que toutes les troupes ? cheval pourront bient?t mettre ? profit les importants avantages que procure son application.>>

Capitaines de JUNIAC, de CHOISEUL, GROSJEAN; lieutenant-colonel HERMET; g?n?ral GUSLER.

Outre tous ces rapports, j'ai re?u l'adh?sion de la plus grande partie des officiers de cavalerie. Quatre-vingt-trois colonels ou capitaines, sur cent deux, approuvent mon syst?me.

NOUVEAUX MOYENS D'OBTENIR UNE BONNE POSITION DU CAVALIER.

On trouvera sans doute ?tonnant que, dans les premi?res ?ditions, promptement ?puis?es, de cet ouvrage ayant pour objet l'?ducation du cheval, je n'aie pas commenc? par parler de la position du cavalier. En effet, cette partie si importante de l'?quitation a toujours ?t? la base des ?crits classiques.

Ces pr?ceptes s'adressent plus sp?cialement aux cavaliers militaires; mais, avec quelques l?g?res modifications, faciles ? saisir, ils peuvent ?galement s'appliquer ? l'?quitation civile.

En suivant mes nouvelles indications, relativement ? la position de l'homme ? cheval, on arrivera promptement ? un r?sultat certain; elles sont aussi faciles ? comprendre qu'? d?montrer: deux phrases suffisent pour tout expliquer au cavalier. Il est de la plus grande importance, pour l'intelligence et les progr?s de l'?l?ve, que l'instructeur soit court, clair et persuasif; celui-ci doit donc ?viter d'?tourdir ses recrues par des d?veloppements th?oriques trop prolong?s. Quelques mots, expliqu?s avec ?-propos, favoriseront et dirigeront beaucoup plus vite la compr?hension. L'observation silencieuse est souvent un des caract?res distinctifs du bon professeur. Apr?s qu'on s'est assur? que le principe pos? a ?t? bien compris, il faut laisser l'?l?ve studieux exercer lui-m?me son m?canisme: c'est ainsi seulement qu'il parviendra ? trouver les effets de tact, qui ne s'obtiennent que par la pratique. Tout ce qui tient au sentiment s'acquiert, mais ne se d?montre pas.

Position du cavalier.

Le cavalier donnera toute l'extension possible au buste, de mani?re que chaque partie repose sur celle qui lui est inf?rieurement adh?rente, afin d'augmenter l'appui des fesses sur la selle; les bras tomberont sans force sur les c?t?s; les cuisses et les genoux devront trouver, par leur face interne, autant de points de contact que possible avec la selle, les pieds suivront naturellement le mouvement des jambes.

On comprend dans ces quelques lignes combien est simple la position du cavalier.

Les moyens que j'indique pour obtenir, en peu de temps, une bonne position l?vent toutes les difficult?s que pr?sentait la route trac?e par nos devanciers. L'?l?ve ne comprenait presque rien au long cat?chisme r?cit? ? haute voix par l'instructeur, depuis la premi?re phrase jusqu'? la derni?re; en cons?quence, il ne pouvait pas l'ex?cuter. Ici, c'est par quelques mots que nous rendons toutes ces phrases, et ces mots sont compr?hensibles pour le cavalier qui suit mon travail d'assouplissement. Ce travail le rendra adroit et, par suite, intelligent; un mois ne sera pas ?coul? sans que le conscrit le plus lourd et le plus maladroit ne soit en ?tat d'?tre bien plac?.

Le?on pr?paratoire.

Le cheval est amen? sur le terrain, sell? et brid?; l'instructeur ne prendra pas moins de deux ?l?ves; l'un tiendra le cheval par la bride, tout en observant le travail de l'autre, afin de l'ex?cuter ? son tour. L'?l?ve s'approchera de l'?paule du cheval et se disposera ? monter; ? cet effet, il prendra et s?parera avec la main droite une poign?e de crins, qu'il passera dans la main gauche, le plus pr?s possible de leurs racines, sans qu'ils soient tortill?s dans la main; il saisira le pommeau de la selle avec la main droite, les quatre doigts en dedans, le pouce en dehors; puis, apr?s avoir ploy? l?g?rement les jarrets, il s'enl?vera sur les poignets. Une fois la ceinture ? la hauteur du garrot, il passera la jambe droite par-dessus la croupe sans la toucher et se mettra l?g?rement en selle. Ce mouvement de voltige ?tant d'une tr?s grande utilit? pour l'agilit? du cavalier, on le lui fera recommencer huit ou dix fois, avant de le laisser s'asseoir sur la selle. Bient?t la r?p?tition de ce travail lui donnera la mesure de ce qu'il peut faire au moyen de la force bien entendue de ses bras et de ses reins.

Travail en selle.

Ce travail doit se faire en place; on choisira de pr?f?rence un cheval vieux et froid. .

Une fois l'?l?ve ? cheval, l'instructeur examinera sa position naturelle, afin d'exercer plus fr?quemment les parties qui ont de la tendance ? l'affaissement ou ? la roideur. C'est par le buste que l'instructeur commencera la le?on. Il fera servir ? redresser le haut du corps les flexions des reins qui portent la ceinture en avant; on tiendra pendant quelque temps dans cette position le cavalier dont les reins sont mous, sans avoir ?gard ? la roideur qu'elle entra?nera les premi?res fois. C'est par la force que l'?l?ve arrivera ? ?tre liant, et non par l'abandon tant et si inutilement recommand?. Un mouvement obtenu d'abord par de grands efforts n'en n?cessitera plus au bout de quelque temps, parce qu'il y aura adresse, et que, dans ce cas, l'adresse n'est que le r?sultat des forces combin?es et employ?es ? propos. Ce que l'on fait primitivement avec dix kilogrammes de forces se r?duit ensuite ? sept, ? cinq et ? deux. L'adresse sera la force r?duite ? deux kilogrammes. Si l'on commen?ait par une force moindre, on n'arriverait pas ? ce r?sultat. On renouvellera donc souvent les flexions de reins en laissant parfois l'?l?ve se rel?cher compl?tement, afin de lui faire bien saisir l'emploi de force qui donnera promptement une bonne position au buste. Le corps ?tant bien plac?, l'instructeur passera 1? ? la le?on du bras, laquelle consiste ? le mouvoir dans tous les sens, d'abord ploy? et ensuite tendu; 2? ? la le?on de la t?te; celle-ci devra tourner ? droite et ? gauche sans que ses mouvements r?agissent sur les ?paules.

D?s que la le?on du buste, des bras et de la t?te donnera un r?sultat satisfaisant, ce qui doit arriver au bout de quatre jours , on passera ? celle des jambes.

L'?l?ve ?loignera, autant que possible, des quartiers de la selle l'une des deux cuisses; il la rapprochera ensuite avec un mouvement de rotation de dehors en dedans, afin de la rendre adh?rente ? la selle par le plus de points de contact possible. L'instructeur veillera ? ce que la cuisse ne retombe pas lourdement; elle doit reprendre sa position par un mouvement lentement progressif et sans secousses. Il devra, en outre, pendant la premi?re le?on, prendre la jambe de l'?l?ve et la diriger pour bien lui faire comprendre la mani?re d'op?rer ce d?placement. Il ?vitera ainsi la fatigue et obtiendra de plus prompts r?sultats.

Ce genre d'exercice n?cessite de fr?quents repos; il y aurait inconv?nient ? prolonger la dur?e du travail au del? des forces de l'?l?ve. Les mouvements d'adduction et ceux d'abduction devenant plus faciles, les cuisses auront acquis un liant qui permettra de les fixer ? la selle dans une bonne position. On passera alors ? la flexion des jambes.

Flexion des jambes.

L'instructeur veillera ? ce que les genoux conservent toujours leur adh?rence parfaite avec la selle. Les jambes se mobiliseront comme le pendule d'une horloge, c'est-?-dire que l'?l?ve les remontera jusqu'? toucher le troussequin de la selle avec les talons. Ces flexions r?p?t?es rendront les jambes promptement souples, liantes, et leur mouvement ind?pendant de celui des cuisses. On continuera les flexions de jambes et de cuisses pendant quatre jours . Pour rendre chacun de ces mouvements plus correct et plus facile, on y consacrera huit jours . Les quatorze jours qui resteront pour compl?ter le mois continueront ? ?tre employ?s au travail d'assouplissement en place; seulement, pour que l'?l?ve apprenne ? combiner la force de ses bras et celle de ses reins, on lui fera tenir progressivement des poids de 2 ? 5 kilogrammes ? bras tendu. On commencera cet exercice par la position la moins fatigante, le bras ploy?, la main pr?s de l'?paule, et on poussera cette flexion ? la plus grande extension du bras. Le buste ne devra pas se ressentir de ce travail et restera maintenu dans la m?me position.

Des genoux.

La force de pression des genoux se jugera, et m?me s'obtiendra ? l'aide du moyen que je vais indiquer. Ce moyen, qui de prime abord semblera peut-?tre futile, am?nera cependant de tr?s-grands r?sultats. L'instructeur prendra un morceau de cuir de l'?paisseur de cinq millim?tres et long de cinquante centim?tres; il placera l'une des extr?mit?s de ce cuir entre les genoux et le quartier de la selle. L'?l?ve fera usage de la force de ses genoux pour ne pas le laisser glisser, tandis que l'instructeur le tirera lentement et progressivement de son c?t?. Ce proc?d? servira de dynamom?tre pour juger des progr?s de la force. Quelques paroles encourageantes plac?es ? propos stimuleront l'amour-propre de chaque ?l?ve.

On veillera avec le plus grand soin ? ce que chaque force qui agit s?par?ment n'en mette pas d'autres en jeu, c'est-?-dire que le mouvement des bras n'influe jamais sur leurs ?paules; il devra en ?tre de m?me pour les cuisses, par rapport au tronc; pour les jambes par rapport aux cuisses, etc., etc. Le d?placement et l'assouplissement de chaque partie isol?e une fois obtenus, on d?placera momentan?ment le haut du corps, afin d'apprendre au cavalier ? se remettre en selle lui-m?me. Voici comment on s'y prendra: l'instructeur, plac? sur le c?t?, poussera l'?l?ve par la hanche, de mani?re que son assiette se trouve port?e en dehors du si?ge de la selle. Avant d'op?rer un nouveau d?placement, l'instructeur laissera l'?l?ve se remettre en selle, en ayant soin de veiller ? ce que, pour reprendre son assiette, il ne fasse usage que des hanches et des genoux, afin de ne se servir que des parties les plus rapproch?es de l'assiette. En effet, le secours des ?paules influerait bient?t sur la main, et celle-ci sur le cheval; le secours des jambes pourrait avoir de plus graves inconv?nients encore. En un mot, dans tous les d?placements, on enseignera ? l'?l?ve ? ne pas avoir recours, pour diriger, aux forces qui maintiennent ? cheval; ? ne pas employer, pour s'y maintenir, celles qui dirigent.

A l'aide de cette gymnastique ?questre justement combin?e, on arrive, au bout d'un mois, ? faire ex?cuter facilement ? tous les conscrits les exercices qui semblaient les plus contraires ? leur organisation physique.

L'?l?ve ayant franchi les ?preuves pr?liminaires, attendra avec impatience les premiers mouvements du cheval pour s'y livrer avec l'aisance d'un cavalier d?j? exp?riment?.

Quinze jours seront consacr?s au pas, au trot et m?me au galop. Ici l'?l?ve doit uniquement chercher ? suivre les mouvements du cheval; en cons?quence, l'instructeur l'obligera ? ne s'occuper que de sa position et non des moyens de direction ? donner au cheval. On exigera seulement que le cavalier marche d'abord droit devant lui, puis en tous sens, une r?ne de bridon dans chaque main. Au bout de quatre jours , on pourra lui faire prendre la bride dans la main gauche. On s'attachera ? ce que la main droite, qui se trouve libre, reste ? c?t? de la gauche, afin que le cavalier prenne de bonne heure l'habitude d'?tre plac? carr?ment ; le cheval trottera ?galement ? droite et ? gauche. Lorsque l'assiette sera bien consolid?e ? toutes les allures, l'instructeur expliquera d'une mani?re simple les rapports qui existent entre les poignets et les jambes, ainsi que leurs effets s?par?s.

Voir les principes pour l'?ducation du cheval.

?ducation du cheval.

Ici le cavalier commencera l'?ducation du cheval, en suivant la progression que j'ai indiqu?e et que l'on trouvera ci-apr?s. On fera comprendre ? l'?l?ve tout ce qu'elle a de rationnel, et par quelle liaison intime se suivent, dans leurs rapports, l'?ducation de l'homme et celle du cheval. Au bout de quatre mois ? peine, le cavalier pourra passer ? l'?cole de peloton; les commandements ne seront plus qu'une affaire de m?moire; il lui suffira d'entendre pour ex?cuter, car il sera ma?tre de son cheval.

J'esp?re que la cavalerie comprendra tout l'avantage des moyens que j'indique pour tirer le plus large parti possible du peu de temps que chaque soldat reste sous les drapeaux.

J'ai ?galement la conviction que l'emploi de ces moyens rendra prompte et parfaite l'?ducation des hommes et des chevaux.

R?SUM? ET PROGRESSION.

Jours. Le?ons.

DE L'?QUILIBRE DU CHEVAL.

L'harmonie du poids et des forces du cheval donne l'?quilibre de la masse. L'?quilibre de la masse produit l'harmonie des mouvements.

BAUCHER.

Tout ?tre organis?, pour conserver la libert? et la s?ret? de ses mouvements, est astreint ? observer la loi de l'?quilibre. Le cheval mont?, plus que tout autre animal, est soumis ? cette loi, car non-seulement il doit calculer ses mouvements par rapport ? sa propre masse, mais le poids additionnel de son cavalier tend ? d?ranger constamment son ?quilibre naturel.

L'importance majeure d'?quilibrer le cheval a ?t? vivement sentie par le monde ?questre: aussi tout ?cuyer se pique d'honneur et veut trouver le secret de ce noeud gordien.

Cette r?ponse n'a pas manqu? d'exciter une noble ardeur. Tout le monde s'est mis ? l'oeuvre. On cherche le centre de gravit? partout, toujours....., mais on ne le trouve pas. Des contradictions sans nombre surgissent chaque jour, les discussions s'enveniment, les trait?s d'?quitation tournent au pamphlet, les d?couvertes restent nulles et le centre de gravit? continue ? se promener dans le domaine dont on l'a fait seigneur et ma?tre. Un si grand personnage devrait cependant n'?tre pas introuvable, eu ?gard aux limites restreintes qui le renferment.

Combien d'?cuyers ont us? leur pers?v?rance ? cette vaine recherche! Mais aussi, qui n'aurait voulu conna?tre la solution d'un probl?me qui, d'un seul coup, tranchait les difficult?s de l'?quitation en donnant l'?quilibre du cheval?

La science avait parl?; comme tout le monde, je crus ? son oracle.

Me voil? donc livr?, pendant des ann?es enti?res, ? des recherches journali?res.

R?sultats nuls! Ceux de la veille ?taient contredits par ceux du lendemain.

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