Read Ebook: Hernani by Hugo Victor
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Ebook has 824 lines and 57949 words, and 17 pages
None of his successors made such an impression upon the imagination of contemporary and following generations as was produced by the stupendous figure of Charles the Great. His reputation was well-earned. He can be called, better than any other man, the creator of mediaeval Europe. In his day looked upon as a Roman, the French have adopted him as the father of their nationality, and he is the hero of their ancient epic poetry. Yet, as Mr. Bryce declares, he was entirely German: <
In June 1519 this body was convoked at Frankfort, and after hearing the claims of Francis and Charles, offered the imperial crown to one of their own number, the Elector of Saxony, Frederick the Wise. He declined it in favor of Charles, who was then elected. It took nine days for the news to travel to Barcelona, where the young man was. Naturally elated at his success he assumed, even in his decrees as King of Spain, the title of Majesty, which up to that time no mere king had received; disregarded the appeals of his Spanish subjects to remain in that country; and hastened to Aachen , where he was crowned German King in October 1520.
After ten years of political and military activity, contests with Luther and his adherents, wars with Francis I, who laid claim to Burgundy and Northern Italy, Charles was crowned Emperor, at Bologna, in 1530. From then until 1555 he filled Europe with the blaze of his achievements, reviving the almost vanished prestige of the imperial office. In 1555 he abdicated his throne and retired to the monastery of San Yuste, near Plasencia, where, in 1558, he died.
PREFACE DE L'AUTEUR.
L'auteur de ce drame ?crivait il y a peu de semaines ? propos d'un po?te mort avant l'?ge:
Maintenant vienne le po?te! il y a un public.
Et cette libert?, le public la veut telle qu'elle doit ?tre, se conciliant avec l'ordre, dans l'?tat, avec l'art, dans la litt?rature. La libert? a une sagesse qui lui est propre, et sans laquelle elle n'est pas compl?te. Que les vieilles r?gles de d'Aubignac meurent avec les vieilles coutumes de Cujas, cela est bien; qu'? une litt?rature de cour succ?de une litt?rature de peuple, cela est mieux encore; mais surtout qu'une raison int?rieure se rencontre au fond de toutes ces nouveaut?s. Que le principe de libert? fasse son affaire, mais qu'il la fasse bien. Dans les lettres, comme dans la soci?t?, point d'?tiquette, point d'anarchie des lois. Ni talons rouges, ni bonnets rouges.
Voil? ce que veut le public, et il veut bien. Quant ? nous, par d?f?rence pour ce public qui a accueilli avec tant d'indulgence un essai qui en m?ritait si peu, nous lui donnons ce drame aujourd'hui tel qu'il a ?t? repr?sent?. Le jour viendra peut-?tre de le publier tel qu'il a ?t? con?u par l'auteur, en indiquant et en discutant les modifications que la sc?ne lui a fait subir. Ces d?tails de critique peuvent ne pas ?tre sans int?r?t ni sans enseignements, mais ils sembleraient minutieux aujourd'hui; la libert? de l'art est admise, la question principale est r?solue; ? quoi bon s'arr?ter aux questions secondaires? Nous y reviendrons du reste quelque jour, et nous parlerons aussi, bien en d?tail, en la ruinant par les raisonnements et par les faits, de cette censure dramatique qui est le seul obstacle ? la libert? du th??tre, maintenant qu'il n'y en a plus dans le public. Nous essayerons, ? nos risques et p?rils et par d?vouement aux choses de l'art, de caract?riser les mille abus de cette petite inquisition de l'esprit, qui a, comme l'autre saint-office, ses juges secrets, ses bourreaux masqu?s, ses tortures, ses mutilations et sa peine de mort. Nous d?chirerons, s'il se peut, ces langes de police dont il est honteux que le th??tre soit encore emmaillot? au dix-neuvi?me si?cle.
Aujourd'hui il ne doit y avoir place que pour la reconnaissance et les remerciements. C'est au public que l'auteur de ce drame adresse les siens, et du fond du coeur. Cette oeuvre, non de talent, mais de conscience et de libert?, a ?t? g?n?reusement prot?g?e contre bien des inimiti?s par le public, parce que le public est toujours, aussi lui, consciencieux et libre. Gr?ces lui soient donc rendues, ainsi qu'? cette jeunesse puissante qui a port? aide et faveur ? l'ouvrage d'un jeune homme sinc?re et ind?pendant comme elle! C'est pour elle surtout qu'il travaille, parce que ce serait une gloire bien haute que l'applaudissement de cette ?lite de jeunes hommes, intelligente, logique, cons?quente, vraiment lib?rale en litt?rature comme en politique, noble g?n?ration qui ne se refuse pas ? ouvrir les deux yeux ? la v?rit? et ? recevoir la lumi?re des deux c?t?s.
En attendant, ce qu'il a fait est bien peu de chose, il le sait. Puissent le temps et la force ne pas lui manquer pour achever son oeuvre! Elle ne vaudra qu'autant qu'elle sera termin?e. Il n'est pas des ces po?tes privil?gi?s qui peuvent mourir ou s'interrompre avant d'avoir fini, sans p?ril pour leur m?moire; il n'est pas de ceux qui restent grands, m?me sans avoir compl?t? leur ouvrage, heureux hommes dont on peut dire ce que Virgile disait de Carthage ?bauch?e:
Pendent opera interrupta, minaeque Murorum ingentes!
Mai 1836.
PERSONNAGES.
Premier conjur?. Deuxi?me conjur?. Troisi?me conjur?. Conjur?s de la ligue sacro-sainte, Allemands et Espagnols. Montagnards, seigneurs, soldats, pages, peuple.
Espagne, 1519.
SARAGOSSE.
SC?NE PREMI?RE.
DO?A JOSEFA DUARTE ; DON CARLOS.
DON CARLOS . Deux mots de plus, du?gne, vous ?tes morte!
DO?A JOSEFA. Vous m'avez d?fendu de dire deux mots, ma?tre.
DON CARLOS. Aussi n'en veux-je qu'un.--Oui,--non.--Ta dame est bien Do?a Sol de Silva? parle.
DO?A JOSEFA. Oui.--Pourquoi?
DON CARLOS. Pour rien. Le duc, son vieux futur, est absent ? cette heure?
DO?A JOSEFA. Oui.
DON CARLOS. Sans doute elle attend son jeune?
DO?A JOSEFA. Oui.
DON CARLOS. Que je meure!
DO?A JOSEFA. Oui.
DON CARLOS. Du?gne, c'est ici qu'aura lieu l'entretien?
DO?A JOSEFA. Oui.
DON CARLOS. Cache-moi c?ans.
DO?A JOSEFA. Vous!
DON CARLOS. Moi.
DO?A JOSEFA. Pourquoi?
DON CARLOS. Pour rien.
DO?A JOSEFA. Moi! vous cacher!
DON CARLOS. Ici.
DO?A JOSEFA. Jamais!
DON CARLOS . Daignez, madame, Choisir de cette bourse ou bien de cette lame.
DO?A JOSEFA . Vous ?tes donc le diable?
DON CARLOS. Oui, du?gne.
DO?A JOSEFA . Entrez ici.
DON CARLOS . Cette bo?te?
DO?A JOSEFA . Va-t'en, si tu n'en veux pas.
DON CARLOS . Si!
DO?A JOSEFA . Un homme ici!
DON CARLOS . C'est une femme, est-ce pas, Qu'attendait ta ma?tresse?
DO?A JOSEFA. O ciel! j'entends le pas De do?a Sol.--Seigneur, fermez vite la porte.
DON CARLOS . Si vous dites un mot, du?gne, vous ?tes morte.
DO?A JOSEFA . Qu'est cet homme? J?sus mon Dieu! Si j'appelais? Qui? Hors madame et moi, tout dort dans le palais. Bah! l'autre va venir. La chose le regarde. Il a sa bonne ?p?e, et que le ciel nous garde De l'enfer!
DO?A SOL. Josefa!
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