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Words: 113377 in 12 pages

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Arthur Young

VOYAGES EN FRANCE PENDANT LES ANN?ES 1787, 1788, 1789

D'apr?s l'?dition de 1882 Traduit par M. H. J. LESAGE.

Table des mati?res

PR?FACE DE L'AUTEUR INTRODUCTION VOYAGES EN FRANCE PENDANT LES ANNEES 1787, 1788 ET 1789 JOURNAL ANN?E 1788 ANN?E 1789 RETOUR D'ITALIE ANN?E 1790

PR?FACE DE L'AUTEUR

Il est permis de douter que l'histoire moderne ait offert ? l'attention de l'homme politique quelque chose de plus int?ressant que le progr?s et la rivalit? des deux empires de France et d'Angleterre, depuis le minist?re de Colbert jusqu'? la r?volution fran?aise. Dans le cours de ces cent trente ann?es tous deux ont jet? une splendeur qui a caus? l'admiration de l'humanit?.

L'int?r?t que le monde entier prend ? l'examen des maximes d'?conomie politique qui ont dirig? leurs gouvernements est proportionn? ? la puissance, ? la richesse et aux ressources de ces nations. Ce n'est certainement pas une recherche de peu d'importance que celle de d?terminer jusqu'? quel point l'influence de ces syst?mes ?conomiques s'est fait sentir dans l'agriculture, l'industrie, le commerce, la prosp?rit? publique. On a publi? tant de livres sur ces sujets, consid?r?s au point de vue de la th?orie, que peut-?tre ne regardera-t-on point comme perdu le temps consacr? ? les reprendre sous leur aspect pratique. Les observations que j'ai faites il y a quelques ann?es en Angleterre et en Irlande, et dont j'ai publi? le r?sultat sous le titre de Tours, ?taient un pas, dans cette voie qui m?ne ? la connaissance exacte de l'?tat de notre agriculture. Ce n'est pas ? moi de les juger; je dirai seulement qu'on en a donn? des traductions dans les principales langues de l'Europe, et que, malgr? leurs fautes et leurs lacunes, on a souvent regrett? de n'avoir pas une semblable description de la France, ? laquelle le cultivateur et l'homme politique puissent avoir recours. On aurait, en effet, raison de se plaindre que ce vaste empire, qui a jou? un si grand r?le dans l'histoire, d?t encore rester un si?cle inconnu ? l'?gard de ce qui fait l'objet de mes recherches. Cent trente ans se sont pass?s; avec eux, l'un des r?gnes les plus glorieux les plus fertiles en grandes choses dont l'on ait gard? la m?moire; et la puissance, les ressources de la France, bien que mises ? une dure ?preuve, se sont montr?es formidables ? l'Europe. Jusqu'? quel point cette puissance, ces ressources s'appuyaient- elles sur la base in?branlable d'une agriculture ?clair?e, sur le terrain plus trompeur du commerce et de l'industrie? Jusqu'? quel point la richesse, le pouvoir, l'?clat ext?rieur, quelle qu'en f?t la source, ont-ils r?pandu sur la nation le bien-?tre qu'ils semblaient indiquer? Questions fort int?ressantes, mais r?solues, bien imparfaitement par ceux qui ourdissent au coin du feu leurs syst?mes politiques ou qui les attrapent au vol en traversant l'Europe en poste. L'homme dont les connaissances en agriculture ne sont que superficielles ignore la conduite ? suivre dans de telles investigations: ? peine peut-il faire une diff?rence entre les causes qui pr?cipitent un peuple dans la mis?re et celles qui le conduisent au bonheur. Quiconque se sera occup? de ces ?tudes ne traitera pas mon assertion de paradoxe. Le cultivateur qui n'est que cultivateur ne saisit pas, au milieu de ses voyages, les relations qui unissent les pratiques agricoles ? la prosp?rit? nationale, des faits en apparence insignifiants ? l'int?r?t de l'?tat; relations suffisantes pour changer, en quelques cas, des champs fertiles en d?serts, une culture intelligente en source de faiblesse pour le Royaume. Ni l'un ni l'autre de ces hommes sp?ciaux ne s'entendra en pareille mati?re; il faut, pour y arriver, r?unir leurs deux aptitudes ? un esprit libre de tous pr?jug?s, surtout des pr?jug?s nationaux, de tous syst?mes, de toutes ces vaines th?ories qui ne se trouvent que dans le cabinet de travail des r?veurs. Dieu me garde de me croire si heureusement dou?! Je ne sais que trop le contraire. Pour entreprendre une oeuvre aussi difficile je ne me fonde que sur l'accueil favorable obtenu par mon rapport sur l'agriculture anglaise. Une exp?rience de vingt ans, acquise depuis que ces essais ont paru, me fait croire que je ne suis pas moins pr?par? ? les tenter de nouveau que je ne l'?tais alors. Il y a plus d'int?r?t ? conna?tre ce qu'?tait la France, maintenant que des nuages qui, il y a quatre ou cinq ans, obscurcissaient son ciel politique a ?clat? un orage si terrible. C'e?t ?t? un juste sujet d'?tonnement si, entre la naissance de la monarchie en France et sa chute, ce pays n'avait pas ?t? examin? sp?cialement au point de vue de l'agriculture. Le lecteur de bonne foi ne s'attendra pas ? trouver dans les tablettes d'un voyageur le d?tail des pratiques que celui-l? seul peut donner, qui s'est arr?t? quelques mois, quelques ann?es, dans un m?me endroit: vingt personnes qui y consacreraient vingt ans n'en viendraient pas ? bout; supposons m?me qu'elles le puissent, c'est ? peine si la milli?me partie de leurs travaux vaudrait qu'on la l?t. Quelques districts tr?s avanc?s m?ritent qu'on y donne autant d'attention; mais le nombre en est fort restreint en tout pays, et celui des pratiques qui leur vaudraient d'?tre ?tudi?s plus restreint encore. Quant aux mauvaises habitudes, il suffit de savoir qu'il y en a, et qu'il faut y pourvoir, et cette connaissance touche bien plut?t l'homme politique que le cultivateur. Quiconque sait au moins un peu, quelle est ma situation, ne cherchera pas dans cet ouvrage ce que les privil?ges du rang et de la fortune sont seuls capables de fournir; je n'en poss?de aucun et n'ai en d'autres armes, pour vaincre les difficult?s, qu'une attention constante et un labeur pers?v?rant. Si mes vues avaient ?t? encourag?es par cette r?ussite dans le monde qui rend les efforts plus vigoureux, les recherches plus ardentes, mon ouvrage e?t ?t? plus digne du public; mais une telle r?ussite se trouve ici dans toute carri?re autre que celle du cultivateur. Le non ulus aratro dignus honos ne s'appliquait pas plus justement ? Rome au temps des troubles civils et des massacres, qu'il ne s'applique ? l'Angleterre en un temps de paix et de prosp?rit?.

Qu'il me soit permis de mentionner un fait pour montrer que, quelles que soient les fautes contenues dans les pages qui vont suivre, elles ne viennent pas d'une assurance pr?somptueuse du succ?s, sentiment propre seulement ? des ?crivains bien autrement populaires que je ne le suis. Quand l'?diteur se chargea de hasarder l'impression de ces notes et que celle du journal fut un peu avanc?e, on remit au compositeur le manuscrit entier afin de voir s'il aurait de quoi remplir soixante feuilles. Il s'en trouva cent quarante, et, le lecteur peut m'en croire, le travail auquel il fallut se livrer pour retrancher plus de la moiti? de ce que j'avais ?crit, ne me causa aucun regret, bien que je dusse sacrifier plusieurs chapitres qui m'avaient co?t? de p?nibles recherches.

L'?diteur e?t imprim? le tout; mais l'auteur, quels que soient ses autres d?fauts, doit ?tre au moins exempt de se voir tax? d'une trop grande confiance dans la faveur publique puisqu'il s'est pr?t? aux retranchements, aussi volontiers qu'il l'avait fait ? la composition de son oeuvre.

Le succ?s de la seconde partie d?pendait tellement de l'exactitude des chiffres, que je ne m'en fiai pas ? moi-m?me pour l'examen des calculs, mais ? un instituteur qui passe pour s'y conna?tre, et j'esp?re qu'aucune erreur consid?rable ne lui sera ?chapp?e.

La r?volution fran?aise ?tait un sujet difficile, p?rilleux ? traiter; mais on ne pouvait la passer sous silence. J'esp?re que les d?tails que je donne et les r?flexions que je hasarde seront re?us avec bienveillance, en pensant ? tant d'auteurs d'une habilet? et d'une r?putation non communes qui ont ?chou? en pareille mati?re. Je me suis tenu si ?loign? des extr?mes que c'est ? peine si je puis esp?rer quelques approbations; mais je m'appliquerai ? cette occasion, les paroles de Swift:


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