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Words: 26125 in 8 pages

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folles de polka; mais elle m'absoudra en faveur de ma bonne intention, qui est de rendre justice au talent d'un po?te et ? une oeuvre distingu?e: le po?te s'appelle Porchat, et il est de Lausanne; l'oeuvre, qui a pour titre: la Mission de Jeanne d'Arc, vient de para?tre ? la librairie Dubochet, rue de Seine. Sous ce litre, la Mission de Jeanne d'Arc, on pourrait soup?onner quelque ?pop?e en vingt-quatre chants; il n'en est rien, et nous ne prenons pas notre lecteur en tra?tre; c'est d'une trag?die qu'il s'agit, d'une trag?die en cinq actes, trag?die accueillie avec honneur au comit? du Second-Th??tre-Fran?ais, et qui devait tenter les chances de la repr?sentation publique. M. Porchat a pr?f?r? c?der ? des consid?rations qui font l'?loge de sa modestie et de sa d?licatesse, et retirer sa trag?die pour ne pas faire concurrence ? des oeuvres pr?sent?es sous le m?me nom et le m?me sujet, et ne pas nuire ? des droits ant?rieurs. Apr?s quoi, M. Porchat s'est heureusement d?cid? ? livrer sa Jeanne d'Arc ? l'impression.

Nous venons de lire cet ouvrage int?ressant et consciencieux, et c'est en toute sinc?rit? que nous regrettons que la Jeanne de M. Porchat n'ait pas jusqu'au bout pouss? l'aventure et r?cit? sa po?sie en face de la rampe, au lieu de la faire brocher ou relier pour toute fortune; sans nul doute, Jeanne aurait r?ussi. Des caract?res bien ?tudi?s, un style clair et ?l?gant, de nobles id?es, des sentiments vraiment fran?ais, un drame ?mouvant et vari?, n'est-ce donc rien? Nos auteurs, m?me ceux en cr?dit, nous font-ils souvent de tels pr?sents? et sommes-nous si fort g?t?s par eux qu'il faille ne pas tenir compte ? M. Porchat des honorables qualit?s de sa trag?die? Eh bien! si on ne peut pas entendre cette Jeanne au th??tre, du moins peut-on la lire au coin de son feu. Qu'on lise donc la Jeanne de M. Porchat, on verra que certains de nos po?tes, qui donnent aussi dans le tragique, feraient sagement d'entreprendre un petit voyage ? Lausanne.

Nous avons entre les mains une lettre de madame Cinti-Damoreau dat?e de La Havane; elle annonce son retour ? Paris pour les premiers temps de 1845. Pour revenir, il faudra que madame Damoreau s'arrache aux ovations que l'Am?rique multiplie sous ses pas. Il ne s'est rien vu de tel depuis le passage de Fanny Ellsler. La voie de madame Damoreau produit l?-bas le m?me enthousiasme que le pied de l'adorable Fanny avait partout soulev?. De Philadelphie ? Baltimore, de Washington ? Richmond, de Richmond ? Charlestown, la voix m?lodieuse a s?duit les plus rebelles. Artot, comme on sait, accompagne madame Damoreau et partage sa course triomphale. Les villes envoient des d?putations; les soci?t?s offrent des f?tes. A Charlestown, apr?s le concert, la foule, s'?chappant bruyamment par toutes les issues du th??tre, reconduisit les artistes jusqu'? leur h?tel, au milieu des vivat, et ? la lueur de mille flambeaux.--A La Havane, o? ils arriv?rent le 13 janvier, apr?s une travers?e p?rilleuse, ils ?taient attendus avec une telle impatience, que le port se trouva tout ? coup couvert d'une immense multitude pour les recevoir. Le 17 janvier eut lieu leur premier concert. On se battait aux portes; on se ruait dans la salle par flots pr?cipit?s. Le journal havanais, voulant peindre le succ?s obtenu par la cantatrice ? cette premi?re soir?e, dit: Un feuilleton de Paris transport? ? la Havane n'aurait pas trouv? mieux.

--Du reste, apr?s les bruits d'inondations, d'incendies, de meurtres et de polka, il n'a ?t? question ici, depuis huit jours, que de fortifications, de patentes et de Pomar?. D?cid?ment la semaine a ?t? mauvaise.

--Le Th??tre-Italien de Saint-P?tersbourg a fait sa cl?ture le dimanche 18 f?vrier dernier, le dernier jour du carnaval des Russes. Jamais plus magnifique repr?sentation n'avait eu lieu ? Paris ou ? Londres durant les plus belles ann?es des directions Severini ou Laporte. On jouait quelques sc?nes des Puritani pour Tamburini, et la Sonnanbula pour Rubini et madame Viardot-Garcia... La saison prochaine promet d'?tre encore plus brillante que celle de cette ann?e. Rubini. Tamburini et madame Viardot ont renouvel? leurs engagement. Madame Viardot, qui a obtenu de si ?clatants succ?s, et qui a jou? quarante fois en trois mois et demi, aura, nous assure-t-on, pr?s de 30,000 fr. par mois.--On esp?re que Lablache se d?cidera A signer ? Londres le brillant engagement qui lui a ?t? propos?.

Fragments d'un Voyage en Afrique .

Note 1: La reproduction de ces fragments est interdite.

Nous ne suivrons pas l'auteur de ces fragments dans le r?cit des causes qui avaient amen? la sanglante catastrophe de son malheureux ami. Le lecteur est press? sans doute de savoir de quelle mani?re l'auteur a pu lui-m?me ?chapper aux p?rils que sa t?m?raire entreprise attirait sur sa t?te au moment o? les hostilit?s venaient de recommencer contre l'?mir. .........................................................................................................

A tout prix je voulus quitter Tazza, o? je me sentais mourir peu ? peu. Tandis que je r?vais aux moyens de m'?loigner, le ciel, touch? de mes peines, fit passer dans la ville une caravane qui s'en retournait au Maroc. Ni les dangers que j'allais courir en m'enfuyant du pays sans y ?tre autoris? par l'?mir, ni les fatigues du voyage ne purent m'arr?ter! Pour moi il n'y avait que deux partis ? prendre: mourir ou reconqu?rir ma libert?. Le moment propice, le camp en d?sordre, la population effray?e, second?rent mon dessein. Je me procurai deux chameaux, et je me fis associer, avec Ben-Oulil, ? la caravane.

Je ne puis dire ici ce que je ressentis d?s que nous e?mes d?pass? les portes de Tazza; il est des impressions qu'aucune langue ne rend bien. La souffrance et la sombre atonie de mon ?me s'effac?rent peu ? peu pour la laisser s'ouvrir ? l'esp?rance. J'?tais presque heureux, et je ne songeais plus gu?re au meurtre commis sous mes yeux , lorsqu'un nouvel accident faillit me replonger dans toutes mes terreurs. On sait qu'il faut traverser sept fois la Mina avant d'atteindre Mascara. Les eaux de cette rivi?re sont tr?s-basses en ?t?, mais l'hiver les rend dangereuses; son sein, gonfl? de tous les torrents qui se pr?cipitent des montagnes, s'?l?ve et franchit souvent les limites que lui imposa la nature. La Mina rappelle assez exactement notre Rh?ne, dont les flots couvrirent tant de fois les belles plaines du Midi. Quoique nous fussions alors au mois de juin, le passage de la rivi?re pr?sentait de graves difficult?s; il avait plu beaucoup les jours pr?c?dents, et la Mina m?lait ses eaux d?bord?es aux mille petits ruisseaux qui sillonnent le bassin du Ch?lif. Au troisi?me bras la caravane s'?lancait au galop des chameaux, lorsque Ben-Oulil perdit l'?quilibre et disparut dans le gouffre. Nous ne nous aper??mes de l'accident qu'en voyant son chameau d?barquer seul sur le bord oppos?.

J'appris en passant ? quelques lieues de Tekedempt, qu'une cinquantaine de prisonniers fran?ais ?taient d?tenus dans la forteresse; on les employait, dit-on, aux travaux les plus rudes et les plus abjects; aucun outrage ne leur ?tait ?pargn?. Quelques-uns travaillaient ? la manufacture d'armes. Il y avait, en outre, en ville deux femmes et quatre enfants qui partageaient le logement de la famille d'Abd-el-Kader, ainsi que deux Alsaciennes qui avaient ?t? laiss?es par un Europ?en en garantie de quelques fonds qu'il devait ? l'?mir. Ces otages n'ont pas ?t? r?clam?s depuis.

Sur la ligne qui conduit ? Mascara, on trouve plusieurs villes, entre autres Mysouna, Tyliouan et Callah. La premi?re est perch?e sur la cr?te d'une montagne; elle compte un millier d'habitants, presque tous hommes lettr?s, c'est-?-dire lecteurs du Koran . Les Mysouniens ne s'inqui?tent point de ce qui se passe autour d'eux. Tyliouan, petite cit? en ruines, occupe le fond d'un vallon. Des monts ?lev?s la couronnent; elle a de six ? sept cents habitants lettr?s et fanatiques qui abhorrent, non-seulement les Fran?ais, mais tous les Europ?ens en g?n?ral. Callah n'est qu'un petit douair auquel on a g?n?reusement donn? le nom de ville; quelques cabanes couvertes de chaume ?parpill?es sans ordre dans une plaine resserr?e entre deux cha?nes de montagne, quelques jardins, une forteresse ou, pour ?tre plus exact, une tour d?labr?e, tel est Callah. Il est ? remarquer cependant que les quatre cents Arabes qui l'habitent sont assez industrieux. Il s'y fabrique de beaux tapis de pied, dont les Marocains et les citoyens de Fez font le principal objet de leurs sp?culations. On obtient ces objets ? vil prix sur les lieux, tant la mis?re y est grande! Les populations de Mysouna. Tyliouan et Callah sont administr?es par Hadji-Mustapha. Elles ne fournissent que des cavaliers ? la guerre sainte. On peut recruter dans ces villes environ huit mille combattants qui suivent la banni?re de Mouloud-ben-Aratch. On con?oit ais?ment les motifs de la haine qu'elles nous portent, car elles appartiennent ? la tribu d'Abd-el-Kader. L'?go?sme, l'amour-propre et l'int?r?t lui ont fait parmi elles des serviteurs d?vou?s.


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